04 Avril 2018 À 18:49
Événement phare sur le calendrier de la Fédération Royale marocaine de cyclisme, le Tour du Maroc dans sa version 2018 se disputera sur les routes désertiques du Grand Sud marocain. Dix étapes qui mettent en avant les villes du Sud marocain : Marrakech, Zagora en passant par Ouarzazate, Tazenacht, Taroudant et Agadir. Un circuit difficile, puisqu’il comprend six étapes de montagne, dont certaines de catégorie 1, spécialement l’étape qui reliera Marrakech à Ouarzazate sur plus de 193 km avec en prime le fameux col du Tichka dont le point le culminant s’élève à plus de 2.260 mètres d’altitude.r>Cette année, 20 équipes étrangères et deux marocaines seront sur la ligne de départ du Tour, vendredi, avec l’objectif de remporter la première étape plate qui reliera Rabat à Meknès sur une distance de 135 km. Les choses sérieuses devront commencer dès la deuxième étape entre Fès et Khénifra, soit 158 km, au milieu des montagnes du Haut-Atlas. Mais l’étape la plus difficile sera sans nul doute la quatrième qui reliera Marrakech à Ouarzazate, avec la traversée difficile du col de Tichka (catégorie 1), et qui comprend en plus quatre difficultés de deuxième et quatrième catégories.r>Mardi, lors de la conférence de presse de présentation du Tour, le président de la FMRC, Mohamed Belmahi, s’est d'abord félicité de la régularité et de la longévité du Tour, qui dure depuis plus de 100 ans, avant de présenter les équipes nationales qui seront en lice pour le maillot jaune cette année. Composé de cyclistes de l’équipe nationale et régionale, les coureurs des deux équipes tenteront de rééditer l’exploit d’Anas Aït Abdia qui a remporté le Tour en 2017. Le président de la FRMC a aussi déclaré que le Tour fera la promotion de la candidature marocaine pour la Coupe du monde 2026 de football à travers les villes candidates que la caravane traversera.
«Les coureurs sont prêts physiquement avec un mental de guerriers»
Yann Dejan, directeur technique national r>«Je suis partie avec un groupe de 24 coureurs que j’ai présélectionné, ils ont tous énormément travaillé, avec des compétitions tous les week-ends. Petit à petit, je me suis fait une idée sur les cyclistes à sélectionner pour disputer le Tour. En ce qui concerne la préparation, j’ai commencé par les préparer mentalement en mettant les choses au point au niveau de la situation personnelle des athlètes et leurs besoins. Ensuite, ils se sont beaucoup entraînés pour le Tour et je peux vous dire qu’ils n'ont peur de rien.»
«La quatrième étape entre Marrakech et Ouarzazate sera cruciale durant cette édition»
Mohcine El Kouraji, coureur de l’équipe nationale r>«L’équipe nationale a bien préparé le Tour cette année. Le nouveau directeur technique nous a imposé un rythme élevé avec des compétitions à disputer tous les week-ends, et je pense que nous avons acquis le niveau nécessaire pour décrocher le Tour malgré le niveau élevé des équipes participantes cette année. La quatrième étape entre Marrakech et Ouarzazate sera la plus difficile et la plus cruciale. En ce qui me concerne, j’ai déjà traversé cette étape durant l’édition 2016 où j’avais réalisé de très bons résultats. Et s’il n’y a pas chutes lors de cette étape, je pourrais de nouveau faire la différence cette année.»
«Une édition qui met en avant les villes candidates pour la Coupe du monde 2026»
Mohamed Belmahi, président de la FRMC r>«Nous avons de choisi de mettre le cap sur le Grand Sud dans le but de promouvoir les villes candidates pour la Coupe du monde 2026, mais aussi pour rafraîchir des villes comme Zagora que la caravane traversera pour la première fois. Cette édition sera aussi marquée par une diversification des équipes participantes originaire d’Asie, d’Europe, d’Amérique latine et d'Afrique. La caravane du tour comprendra en tout plus 360 membres».