29 Janvier 2018 À 18:45
Le Haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), Abdeladim Lhafi, a donné le coup d'envoi à une battue de sanglier dans la province de Benslimane, région de Casablanca-Settat. Un communiqué du HCEFLCD rappelle que la saison de chasse 2017-2018 est la sixième année consécutive de la stratégie nationale cadrant la maîtrise des populations de sangliers dans les différentes régions du Royaume. Le programme de cette année a identifié 337 points noirs à travers le territoire national et prévoit la réalisation de 1.115 battues de sanglier, sachant que 102 battues ont été réalisées jusqu’au 15 janvier 2018, poursuit le communiqué selon lequel la surpopulation du sanglier, due à la prolifération de cet animal et à l’absence de prédateurs naturels, déséquilibre des écosystèmes naturels et peut constituer une menace pour les cultures. Depuis la mise en œuvre de la stratégie nationale cadrant la maîtrise des populations de sanglier, 9.909 battues ont été organisées permettant ainsi l’élimination de 53.856 sangliers. Le HCEFLCD rappelle que le braconnage reste l’une des préoccupations majeures. La lutte contre ces pratiques illégales s'appuie sur trois axes : Occupation des territoires à travers la politique de l'amodiation du droit de chasse et les conventions de développement des territoires, Renforcement des structures de lutte contre le braconnage par l’instauration d’une unité de surveillance et de contrôle sur le territoire de la région et Répression des délits et l'encadrement juridique de l'activité de chasse. Selon le communiqué, le Haut Commissariat a également renforcé les structures de lutte contre le braconnage par la création, cette année, de 24 unités de surveillance et de contrôle de la faune sauvage réparties sur l'ensemble du territoire national. L’application de cet arsenal juridique a permis aux structures du Haut Commissariat de constater 225 délits depuis le début de la saison de la chasse 2017-2018 jusqu’au 15 janvier 2018, dont 13 cas concernent les délits de chasse d’espèces protégées, dont la gazelle, dans la région de Souss-Massa et au niveau des provinces du Sud.