28 Février 2018 À 18:52
La croissance, en 2017, de l’économie française a été revue à la hausse. Estimée, en janvier dernier, à 1,9%, elle se situe depuis hier à 2%, selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). À ce niveau, la croissance signe «sa meilleure performance depuis six ans», rapporte l’agence de presse Reuters. r>«La croissance de 2017 marque un net changement de rythme après trois années poussives où le PIB n’avait progressé que de 1% (2014 et 2015) puis de 1,1% (2016)», souligne Reuters. L’économie française n’avait pas connu une année aussi vigoureuse depuis le rebond d’après-crise, sans lendemain, de 2011 (+2,1%). Selon l’institut, sur l’ensemble de 2017, la demande intérieure finale a bien été le moteur de la croissance. Sa contribution au PIB de l’année s’est élevée à 1,9 point. «Un niveau comparable à celui de 2016 (+2,0 points)», rappelle l’agence de presse.r>Autre élément contributif au PIB, les variations de stocks. Leur apport a été de +0,4 point l’an dernier, alors qu’ils avaient amputé le PIB de 0,1 point en 2016. Le commerce extérieur, lui, continue de plomber la croissance, puisqu’il a coûté 0,3 point de croissance à l’économie française en 2017, contre 0,8 un an plus tôt. «L’institut a dans le même temps confirmé la hausse de 0,6% du produit intérieur brut du 4e trimestre, venant après celle de 0,5% des trois mois précédents», poursuit l’agence. Les composantes de la croissance du 4e trimestre sont quasiment inchangées, par rapport à la première estimation, à savoir 0,5 point provenant de la demande intérieure et 0,6 point du commerce extérieur, alors que la contribution de la variation des stocks des entreprises a été légèrement révisée (-0,4 point au lieu de -0,5 point).r>Les trois derniers mois de l’année ont bien été marqués par un ralentissement de la consommation des ménages (revue en baisse de 0,1 point à +0,2% après +0,6% au trimestre précédent), et une accélération de l’investissement des entreprises (revue en hausse de 0,1 point à +1,6% après +1,1%).