04 Décembre 2018 À 16:38
La Société marocaine de l’économie des produits de santé (SMEPS) a organisé du 29 novembre au 1er décembre le sixième Congrès national de pharmacoéconomie et de pharmacoécopidémologie, sous l’égide du ministère de la Santé, portant sur la thématique «Quelles pistes de financement de la santé pour demain ?» Le congrès, qui a vu la participation de plus de 350 personnes, a été l’occasion également d’échanger sur les expériences au Maroc, en Algérie, Tunisie, Jordanie, Allemagne, France sur la même thématique, et de se pencher sur les nouvelles pistes de financement de la santé dans le monde. «Nous promouvons, à travers ce Congrès, des mécanismes de financement innovants pour la santé. Nous nous engageons à agir ensemble pour améliorer soutenir l’accès à la santé à l’ensemble de nos concitoyens. Le financement et la gouvernance constituent le nerf de la guerre. Nous espérons à travers ce congrès apporter des réponses concrètes», a affirmé Samir Ahid, président de la SMEPS.r> Ces trois jours de travail ont permis de faire ressortir des recommandations majeures. Il s’agit, entre autres, de la création d’un fonds de solidarité pour la santé en imposant des taxes pour certains produits comme le tabac et l’alcool, la cotisation selon les revenus et une implication plus forte de l’employeur, l’élargissement du cadre budgétaire sur un minimum de 3 ans pour une meilleure planification, la mise en place d’une unité de veille stratégique des innovations de technologie de santé, la mise en place des contrats d’accès au marché des technologies de santé innovantes en vue de faire participer l’industrie pharmaceutique dans le financement de la santé...