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L’Observatoire africain des migrations proposé par S.M. le Roi sous les projecteurs d’une importante rencontre au siège de l’OCDE

L’idée de la mise en place d’un Observatoire africain pour la migration et le développement proposée par S.M. le Roi Mohammed VI a suscité un grand intérêt auprès des participants aux travaux de la deuxième édition du Dialogue politique sur les migrations et le développement, qui s’est tenue mardi au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.

31 Octobre 2018 À 18:44

Fin janvier dernier, S.M. le Roi avait proposé, dans le cadre de l’Agenda africain pour la migration, soumis au 30e Sommet de l’Union africaine (UA), la création de cet Observatoire ainsi que d’un poste d’Envoyé spécial de l’Union africaine chargé de la migration. L’Observatoire africain de la migration, dont le travail sera basé sur le triptyque «comprendre, anticiper et agir», aura pour mission de développer l’observation et l’échange d’informations entre les pays africains, afin de favoriser une gestion maîtrisée des flux migratoires, avait indiqué le Souverain dans un Message adressé au Sommet en proposant que le Maroc en abrite le siège.r>L’idée de cet Observatoire destiné à être un outil efficace de collecte et d’analyse des données sur la migration en Afrique a été exaltée par El Habib Nadir, secrétaire général du ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, qui intervenait dans le cadre du Dialogue politique organisé par le Centre de développement de l’OCDE. Le responsable marocain est revenu, par ailleurs, sur l’implication du Maroc en matière migratoire à tous les niveaux, passant en revue la politique migratoire menée par le Royaume sous l’impulsion de S.M. le Roi depuis 2013 et les excellents résultats auxquels elle a donné lieu. Il a ensuite évoqué les efforts entrepris par le Maroc au niveau régional rappelant que S.M. le Roi a été désigné Leader sur la question de la migration en Afrique.r>El Habib Nadir a souligné que le rôle actif joué par le Maroc au niveau international a fait que le choix ait été porté sur lui pour accueillir, en décembre prochain, deux évènements majeurs sur la migration : le Forum migration et développement que le Royaume coprésidera avec l’Allemagne et la conférence intergouvernementale des Nations unies devant conduire à l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.r>Dans une déclaration à la MAP, le directeur du Centre de développement de l’OCDE, Mario Pezzini, s’est félicité de l’idée de mise en place d’une Observatoire sur la migration et le développement proposée par S.M. le Roi, soulignant l’intérêt particulier qui lui est accordé par le centre. M. Pezzini s’est également réjoui de la coopération intense existant entre le Maroc et le centre sur plusieurs initiatives et stratégies de développement, mais aussi en matière de politique industrielle. Le Maroc, qui est membre du bureau du Centre de l’OCDE, joue aujourd’hui un rôle important en matière migratoire en Afrique et dans le monde, a-t-il assuré.r>Marquée par la participation de plusieurs pays partenaires et de représentants d'Organisations internationales, cette rencontre s'est notamment focalisée sur la manière dont les travaux de l'OCDE sur les migrations et le développement peuvent contribuer à l’Agenda international sur les migrations, y compris la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations (PMM). Elle a porté aussi sur l'identification des priorités politiques pour une meilleure intégration des migrants dans les pays en développement.r>Trois sessions étaient programmées dans le cadre des travaux de cette édition dont les conclusions seront débattues lors d'un panel de haut niveau qui sera chargé d'élaborer des recommandations que le Centre de développement de l'OCDE soumettra, à son tour, au 18e Forum économique international sur l'Afrique, qui devait se tenir mercredi au siège de l'OCDE. Placée sous le thème : «Afrique : des contours en mouvement», cette 18e édition du forum réunit outre des représentants de l’OCDE, des décideurs africains et des personnalités issues du secteur privé, d’universités, d’organisations internationales et de la société civile. Les participants devaient se pencher sur les transformations majeures que connaît l’Afrique, notamment en matière de politiques publiques à même de relever les défis auxquels fait face le continent. Ils devaient également examiner des questions en rapport avec la croissance, l’emploi, les migrations et le développement de l’Afrique. 

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