16 Novembre 2018 À 18:06
Le Maroc a été désigné, à l'unanimité, président de l'Observatoire africain de sécurité routière (ARSO), dont la création a été entérinée lors du premier Forum africain de la sécurité routière, tenu du 13 au 15 novembre à Marrakech, a fait savoir le secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Benacer Boulaajoul. Dans une déclaration à la MAP en marge de cet important Forum continental, M. Boulaajoul a précisé que la présidence de l'ARSO «a été confiée, à l'unanimité, au Royaume du Maroc dans le cadre d'un comité directeur composé de six autres pays du continent». Cet organe a pour mission de générer des données solides ayant un impact positif sur les politiques publiques en matière de sécurité routière, d'influencer et d'évaluer techniquement les principaux acteurs responsables du trafic et de la sécurité routière dans les pays membres africains, afin de réduire considérablement les accidents de la route et leurs conséquences. Il devra également être reconnu comme un leader et une source officielle dans la production et la fourniture d'informations qualitatives et quantitatives sur le trafic et la sécurité routière, ainsi que comme promoteur de politiques publiques et de bonnes pratiques en matière de sécurité routière dans le but ultime de garantir la protection de la vie humaine sur les routes en Afrique.r>L'ARSO vise à assurer un suivi critique des politiques nationales en matière de sécurité routière et à mettre en place une plateforme d’analyse des politiques publiques qui la soutiennent ou s’y rapportent au plus haut niveau décisionnel, en attirant principalement l’attention des autorités gouvernementales ainsi que des acteurs responsables de la circulation et de la sécurité routières et de la réduction du nombre de morts et de blessés résultant d’accidents de la route, à encourager l’élaboration de politiques publiques en matière de sécurité routière, à créer des agences nationales chefs de file établies au plus haut niveau de la prise de décision dans chaque État membre, et à promouvoir une opinion publique mieux informée, responsable et critique.