18 Octobre 2018 À 18:57
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) veut renforcer ses capacités institutionnelles. Un programme de jumelage a été conclu hier dans ce sens entre le département chapeauté par Mohamed Salah Tamek et l’Union européenne au Maroc. Signé du côté européen par l’ambassadeur de l’Union européenne au Royaume du Maroc, Claudia Wiedey, ce jumelage se fera en partenariat avec la France, la Belgique et l’Italie.r>D’un montant de 1.500.000 euros et d’une durée de 30 mois (juin 2018-décembre 2020), ce projet prévoit de nombreuses missions d’expertise des institutions européennes impliquées, ainsi que plusieurs visites d’étude d’experts marocains dans les pays européens pour la mise en œuvre de ses composantes, à savoir l’acquisition des meilleures pratiques européennes en matière de formation dans le domaine de la gouvernance pénitentiaire, le renforcement des compétences de tout le personnel pénitentiaire et la conception d’un référentiel métier. Prenant la parole lors de la cérémonie de signature du projet, Mme Wiedey a fait savoir que l'appui à la réforme pénale, de la justice et du secteur pénitentiaire sont des programmes phares, nouveaux et complémentaires pour la coopération au Maroc. «Nous nous réjouissons de pouvoir accompagner les efforts nationaux majeurs consentis, pour faire aboutir des réformes très ambitieuses», a-t-elle souligné dans ce sens. Selon les termes de ce nouveau partenariat, le Maroc bénéficiera, entre autres, du transfert de bonnes pratiques européennes tant sur le plan institutionnel, statutaire que managérial. Il sera également procédé à la mise en œuvre d'un processus participatif de débat à long terme pour la modernisation de la politique pénitentiaire du Royaume, en plus de l'acquisition par les hauts cadres de l’administration pénitentiaire de compétences approfondies en matière d'outils de management selon une approche des droits de l'Homme et de l'égalité des genres.