01 Mai 2018 À 16:53
Organisée sous l’égide de la Fondation Lalla Salma – Prévention et traitement des cancers, en collaboration avec l’Association «Rahma» pour la prise en charge des patients suivis pour des pathologies onco-hématologiques, la première journée de formation continue en onco-hématologie se veut l’occasion pour les médecins et les infirmiers de s’informer des nouveautés sur les plans thérapeutique et d’assistance des personnes atteintes de ce type de maladies.r>Intervenant à cette occasion, la présidente de l’Association «Rahma», Pr Rhizlane Berrady, a indiqué que cette rencontre, la première du genre au niveau régional, vise à examiner les moyens à mettre en œuvre sur les différents plans pour l’amélioration de la prise en charge de ces patients et l’allégement de leurs souffrances physiques et psychologiques. Elle a souligné que la prise en charge des personnes atteintes de maladies onco-hématologiques s’est «nettement améliorée» au niveau du CHU de Fès, malgré le nombre grandissant des nouveaux cas enregistrés (300 cas/an), et ce, à la faveur de la création d’une unité de chimiothérapie, d’un laboratoire central et d’une structure d’assistance sociale, entre autres.
«Cette amélioration a également été possible grâce aux efforts déployés par la Fondation Lalla Salma – Prévention et traitement des cancers qui a contribué, aux côtés du ministère de la Santé et du CHU-Fès, à la démocratisation de l’accès à certaines molécules innovantes dans le traitement de plusieurs cancers, notamment le lymphome type B», a souligné la même source. r>Quant à l’Association «Rahma», nouvellement créée pour la prise en charge de cette catégorie de patients, Rhizlane Berrady a précisé que sa création a été motivée par le souci d’assurer un bon accompagnement à ces personnes, dont 25% interrompent le traitement pour des raisons liées à l’éloignement, à la rupture de certaines molécules et à la limitation de la capacité litière r>des hôpitaux. r>De son côté, Pr Asmaa Quessar, chef du service d'hématologie et d'oncologie pédiatrique au CHU-Ibn Rochd de Casablanca, a dressé un état des lieux de la greffe de la moelle osseuse, soulignant que le nombre des greffes demeure faible au niveau national, d’où la nécessité de redoubler d’efforts pour rattraper le retard accusé en la matière. «Nous ambitionnons d’atteindre 500 allogreffes et entre 700 et 800 auto-greffes par an pour pouvoir répondre aux besoins de nos patients», a précisé Asmaa Quessar, recommandant la mise en place d’une stratégie nationale en la matière, la création d’unités de greffes au sein des CHU et des banques de sang et l’amélioration des plateaux techniques.
Pr Asmaa Quessar