07 Mars 2018 À 19:03
Sur la forme, Ahmad Ahmad a imposé d’emblée son style. Un homme accessible et toujours souriant. Une posture qui contraste avec celle de son prédécesseur, Issa Hayatou, trop distant jusqu'à être coupé de la réalité. Sur le fond, il a tenu presque toutes ses promesses électorales. Sa première année est donc plus qu'un succès. Ahmad Ahmad a joué la carte de la modernisation des compétitions africaines qui commencent à s’essouffler. Il avait promis la révision du format et de la périodicité des compétitions de la CAF. C'est désormais chose faite. La Coupe d'Afrique des nations est passée d'un format de 16 équipes à celui de 24. Elle se jouera désormais entre juin et juillet et non pas entre janvier et février. Les compétitions interclubs ont été également réformées, tant au niveau du format que de la périodicité. Sur l'aide aux fédérations, le Malgache a octroyé une subvention de 100.000 dollars à chaque association membre. De même et c'est une première, la CAF prend désormais en charge les indemnités et frais divers des officiels des matchs de la CAF. Une mesure qui a pour objectif de protéger les arbitres des tentatives (et surtout la tentation) de corruption. L'an Un d'Ahmad est marqué aussi par la dotation des 5 équipes africaines qualifiées à la Coupe du monde, Russie 2018, d’un équipement sophistiqué capable de donner des informations simultanées pendant l’entrainement ou pendant le match sur l’état physique et médical du joueur. Cette mesure a été généralisée pour l'ensemble des 54 sélections du continent. Dans le registre des réalisations, Ahmad Ahmad a instauré la Licence CAF PRO désormais obligatoire pour entraîner sur le continent. Ce n'est pas tout. Ahmad a octroyé un rôle important aux anciennes gloires qui étaient délaissées et oubliées. Globalement, sa première année a été une réussite.