04 Avril 2018 À 19:17
Plusieurs conventions de coopération et plans d’action dans le domaine judiciaire ont été signés, mardi à Marrakech, entre le Maroc et plusieurs pays arabes, asiatiques et européens en marge de la Conférence internationale sur la justice. Ainsi, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a signé un mémorandum d’entente avec son homologue indien portant sur la coopération dans le domaine judiciaire. Le ministre de la Justice marocain a également signé une déclaration d’intention de coopération avec son homologue belge dans le but de renforcer les relations de coopération entre les deux ministères, ainsi qu’un protocole de coopération amendant la convention signée entre les deux Royaumes dans le domaine de la reconnaissance des décisions judiciaires et son application dans les articles relatifs au versement de la pension alimentaire (Nafaqa).
Par ailleurs, le ministre koweïtien des Awqaf et des Affaires islamiques et le ministre marocain de la Justice ont signé un Plan d'action permettant de concrétiser le protocole de coopération judiciaire. D’une durée de deux ans, le programme permet de consolider la coopération judiciaire bilatérale par l’échange d’expertise et de savoir-faire dans le domaine de la formation des magistrats et des magistrats adjoints. Le ministre marocain de la Justice et son homologue soudanais ont aussi signé un Plan d’action pour l’année 2018 dans le domaine judiciaire, notamment la formation et la formation continue.r>Un autre protocole d’entente a été signé entre le Maroc et la Serbie afin de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine judiciaire et l’élargir et diversifier ses perspectives. De même, un protocole d'accord a été signé entre le ministère de la Loi et de la Justice de l'Inde et le ministère de la Justice. Il établit un cadre pour un partenariat renforcé dans le domaine juridique, y compris l'échange d'expériences, d'informations et de compétences dans le domaine juridique, notamment les législations, l'expérience du système judiciaire civil et pénal et l'échange de savoir-faire, ainsi que l’organisation de symposiums scientifiques et de formations liés aux affaires juridiques.