21 Octobre 2018 À 16:49
Les exhibitions de tbourida, auxquelles ont pris part 16 équipes (sorbas) composées chacune de 15 cavaliers, étaient l'un des spectacles les plus suivis par le public. Malgré l'étroitesse de l'espace réservé aux spectateurs, les Jdidis et les amoureux de tbourida venaient nombreux encourager les différentes sorbas. Une bonne ambiance régnait dans cet espace, comparé aux loges «luxueuses» installées juste devant le terrain de tbourida pour une vue meilleure.r>La journée finale de la troisième édition du Grand Prix Mohammed VI de tbourida s'est tenue dans la soirée du 20 octobre au Parc des expositions de la ville. Et c'est la Sobra du moqadem Maher Al-Bachir de la région de Casablanca-Settat qui en a remporté le trophée. Cette sorba a recueilli un total de 390,80 points. La sorba du moqadem Taoufik Naciri, également de Casablanca-Settat, s'est classée deuxième avec 386,45 points, suivie de la troupe de Mohamed Zouaoui de Béni Mellal-Khénifra avec 377,87 points.r>Les différentes troupes de cavaliers sauvegardant le patrimoine équestre marocain ont présenté durant cinq jours de compétitions la «hadda» (présentation) et la «tbourida» (salve). Habillés de tenues traditionnelles spécialement préparées pour la tbourida, les cavaliers et leurs chevaux, avec de belles parures aussi, arrivent sur scène avec un harnachement reflétant le savoir-faire artisanal des régions du Royaume. Leur coordination dans les «hadda» et «talqa» (course au galop qui se finit par un tir fort et synchrone) est à chaque fois applaudie par un public attaché à son identité culturelle et sa mémoire collective.r>La Tbourida est considérée comme un art dont le cheval barbe ou arabe-barbe est le symbole. Elle s’est développée durant des siècles pendant les moussems et rencontres entre tribus d’une même région. Les «sorbas» cherchent à rivaliser entre elles, non seulement par la beauté des costumes, des tentes et des chevaux, mais également par le traditionnel concours de Tbourida.r>Le Salon du cheval rappelle cette mémoire collective chère aux Marocains. L'événement, initié par l’Association du Salon du cheval sous le thème «Les sports équestres au Maroc», a le mérite de mettre en avant le patrimoine équin séculaire du Royaume et de consacrer le rayonnement des arts équestres traditionnels et des métiers marocains du cheval à l’échelle mondiale. La manifestation prévoyait aussi au programme la coupe des éleveurs marocains de chevaux arabe et bien d'autres compétitions internationales. Le Salon est une vitrine d’échange d'expériences et d'expertises entre les différents acteurs du secteur, marocains et étrangers. Il a été marqué cette année par la présence r>d'exposants du monde arabe et de l'Afrique.