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Le système éducatif souffre d'un problème de gestion et non pas d'insuffisance des ressources

Intervenant vendredi dernier à Marrakech lors de la cérémonie d'ouverture de la deuxième Rencontre scientifique organisée sous le thème «La gouvernance de l'enseignement supérieur», Khalid Samadi a affirmé que le système éducatif au Maroc souffrait d'un problème de gestion des ressources matérielles et humaines et non d'insuffisance des ressources financières.

25 Février 2018 À 18:08

Le système éducatif au Maroc souffre d'un problème de gestion des ressources matérielles et humaines et non d'insuffisance des ressources financières allouées à ce secteur, a affirmé vendredi, à Marrakech, le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi. Intervenant à la cérémonie d'ouverture de la deuxième Rencontre scientifique sous le thème «La gouvernance de l'enseignement supérieur», organisée par le secrétariat d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique durant deux jours, M. Samadi a relevé le besoin d'une vision claire concernant l'instauration d'une gouvernance dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le responsable marocain a en outre estimé que la restructuration du secteur constitue le prélude à la réforme qui est «extérieure» d'abord et qui se rapporte à la carte de l'enseignement supérieur au niveau national et ensuite «intérieure» relative à la restructuration des universités afin de réaliser la gouvernance escomptée et la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. Par ailleurs, M. Samadi a indiqué que le secrétariat d'État a mis en place un plan pour l'organisation de plusieurs rencontres afin de réfléchir à des sujets précis qui constituent la priorité pour ce secteur en ce qui concerne la promotion du système d'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans ce cadre, il a fait savoir que ces rencontres ont été lancées par un premier atelier organisé à l'Université Al Akhawayne en janvier dernier consacré aux établissements d'attractivité ouverte, et qui sera suivi par quatre ateliers. Le premier sur la question de la recherche scientifique sera organisé à l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès, alors que l'Université Ibn Tofaïl abritera un deuxième atelier consacré à l'enseignement à distance, l'enseignement virtuel et la gestion du secteur à travers les systèmes d'information. Le troisième atelier traitera de la question du partenariat et de la coopération (Université Ibn Zohr d'Agadir), tandis que le dernier atelier sera consacré à la question de l'évaluation et de la qualité (Université Abdelmalek Saâdi), a-t-il précisé. M. Samadi a indiqué que le secrétariat d'État vise, à travers l'organisation de ces ateliers, à réfléchir à ces six questions, qui sont considérées comme le prélude à la réforme du système d'éducation et d'enseignement en général et de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique en particulier. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations de la vision stratégique de la réforme 2015-2030 et du Programme gouvernemental, relatives à la gouvernance du système d'éducation et de formation et en application de son plan d'action pour la période 2017-2021. Elle vise à débattre des différents aspects liés à cette thématique et à développer des propositions concrètes de nature à promouvoir la gouvernance et à en faire un mécanisme efficace pour améliorer la qualité de l'enseignement supérieur, renforcer la transparence et permettre à l'université d'accomplir sa mission en toute autonomie et responsabilité. 


 

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