11 Juillet 2019 À 12:57
L’enseignement supérieur se trouve confronté à une forte demande et qui ne cesse d’augmenter. Ceci conduit à une massification préjudiciable qui impacte négativement l’encadrement et par conséquent les rendements interne et externe des établissements universitaires et plus particulièrement les établissements à accès ouvert.r>C’est dans ce contexte et dans le cadre de son plan d’action 2017-2021 que le ministère de l’Enseignement supérieur, avec la collaboration des universités, a procédé à la création de nouveaux établissements universitaires. «Ces créations s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie qui vise à rapprocher les établissements universitaires des étudiants lutter contre le phénomène de massification et diversifier les formations au sein des universités dans l’objectif de satisfaire les attentes et demandes du marché de l’emploi, tout en améliorant les conditions d’encadrement dans ces établissements et en adaptant la carte universitaire au découpage régional actuel. La création de ces établissements vise également à améliorer les rendements interne et externe des établissements à accès ouvert et augmenter les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements à accès régulé», souligne une source du ministère. En termes de chiffres, ce sont 27 établissements universitaires pour lesquels, sur proposition des universités, la Commission nationale de coordination de l’enseignement supérieur a formulé un avis favorable lors de ses différentes réunions tenues entre mars 2017 et mars 2019. Il s’agit de 17 établissements à accès régulé, dont 6 Écoles supérieures de l’éducation et de formation, 5 Écoles supérieures de technologie, 2 Écoles nationales de commerce et de gestion, 1 École d’ingénieurs, 2 Instituts de sport et 1 École nationale supérieure d’art et de design. Et 10 établissements à accès ouvert, à savoir 5 Facultés polydisciplinaires, 2 Facultés des langues, arts et sciences humaines, 1 Faculté des sciences appliquées et 2 Facultés d’économie et de gestion. «Seize établissements ont été adoptés par le Conseil du gouvernement lors de sa réunion du jeudi 11 avril 2019, et publiés au bulletin officiel N° 6789 du 24 juin 2019. L’ouverture de l’ensemble de ces établissements se fera de manière progressive entre 2020 et 2022, en fonction des moyens matériels et humains mis à la disposition des universités concernées et après accréditation des filières de formation spécifiques à chacun de ces établissements», conclut la même source.
Nouvelles générations d’établissements universitaires
Le ministère de l’Enseignement supérieur effectue actuellement un travail afin de rompre progressivement avec l’aspect traditionnel des établissements universitaires connus (Facultés des lettres et des sciences) et d’opter pour des établissements universitaires de nouvelle génération, à l’instar des Écoles supérieures de chimie, des Facultés des sciences appliquées et des établissements supérieurs de «Ossoul Eddine» (fondements de la religion) et dialogue des civilisations. r>Le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi a affirmé dernièrement que cette expérience sera généralisée sur toutes les universités dans le cadre de la justice territoriale, et sur les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation. r>S’agissant des préparatifs pour la nouvelle année universitaire, Samadi avait relevé la création de nouvelles filières de formation au niveau des cycles licence et master, soulignant qu’il existe actuellement environ 2.600 filières accréditées, ce qui nécessite de grands efforts de la part des différents intervenants afin de présenter une offre pédagogique réussie.