Sports

Les annonces d'El Hassan Abyaba critiquées par le Centre marocain de l’intelligence sportive

Très attendues, les annonces du ministre de la Jeunesse et des sports, El Hassan Abyaba, devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, à l’occasion de la discussion du projet de la loi de Finances 2020, n’ont pas manqué de faire réagir. Et sans surprise, le Centre marocain de l’intelligence sportive (CMIS) a fustigé, via un communiqué de presse, le plan d’action défendu par le ministre. Un plan jugé par le CMIS vague et ambigu, dont la majorité des annonces ne sont pas budgétisées dans la loi de Finances 2020.

18 Décembre 2019 À 18:42

Le ministre la Jeunesse et des sports, El Hassan Abyaba, n’a pas satisfait tout le monde lors de son speech devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, à l’occasion de la discussion du projet de la loi de Finances 2020. Et sans surprise, le Centre marocain de l’intelligence sportive tire à boulets rouges sur les annonces faites par le ministre dans le cadre du plan d’action Sports 2020. Dans un communiqué, le CMIS assure que «l’exposé est flou et vague et atteste l’absence de plan d’action chiffré».r>Le CMIS enfonce encore le clou en indiquant que la majorité des annonces faites ne sont pas imputées à la nomenclature du budget, chose qui atteste, estime l’organisme, que l’exposé du ministre était un exercice destiné à la consommation politique et rien d’autre. Le Centre juge qu’il y a une incohérence entre les annonces faites et la nomenclature du budget. Autrement dit, plusieurs points développés ne sont pas budgétés dans la loi r>de Finances. r>Le CMIS regrette également qu’il n’y ait aucun mot sur la lutte antidopage, sachant que le projet de loi relative à la lutte contre le dopage a été adopté, à l’unanimité, par la Chambre des représentants au début du mois d’août. Malgré son long discours sur les actions qui seront menées lors du prochain exercice – poursuite du développement des infrastructures sportives de proximité dans le monde rural et périurbain, amélioration de la pratique et de la compétitivité du sport national, renforcement de la formation dans les métiers du sport, lutte contre la violence dans les stades, etc. –, le ministre n’a pas satisfait le CMIS qui assure que l’essor du sport et son développement ne peuvent continuer à être l’otage d’une vision étriquée de la personne du ministre, de ses calculs arbitraires et politiciens et du replâtrage auquel on procède souvent. 

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