11 Juillet 2019 À 12:47
Le Matin : Comment votre université contribue-t-elle à la réussite des grands projets structurants en matière de formation ?r>Mohammed Aziz Lahlou : L’Université Privée de Fès met en œuvre ses actions dans ce cadre en cohérence avec sa stratégie de développement menant vers la formation de cadres de haut niveau adaptés aux besoins aussi bien régional que national. Cette stratégie est naturellement sous-tendue par l’enracinement de notre université dans son environnement se positionnant ainsi comme l’un des acteurs de développement de notre pays en contribuant à la réussite des grands programmes structurants ainsi que leurs déclinaisons régionales. r>Dans ce sens, l’adaptation de l’offre de formation de l’UPF au Maroc moderne et aux évolutions permanentes de la connaissance, a été initiée par la mise en place de nouvelles filières, comme le «Génie des énergies renouvelables et systèmes énergétiques» qui vise à former des ingénieurs capables de répondre aux enjeux liés à la transition énergétique de notre pays, la formation d’ingénieurs informaticiens opérationnels dans les big data, l’internet des objets et la blockchain, mais également l’ingénieur en urbanisme, le master en droit des affaires et le droit notarial, etc.
Veuillez nous présenter les différents pôles de formations dispensées par votre université et qu’en est-il des nouveautés de la prochaine rentrée ?r>Aujourd’hui, l’UPF propose plusieurs filières d’excellence à finalité métiers dans les domaines de l’ingénierie, de la gestion et des finances, et des métiers de l’architecture et du bâtiment. Ces filières se présentent dans le cadre d’une offre de formation avec des parcours et des référentiels de compétence clairs basée sur une pédagogie de réussite et d’accompagnement de l’étudiant, sur la mise en place d’un système efficient d’orientation et de réorientation, et surtout sur la préparation des jeunes générations à un marché de l’emploi en pleine mutation.r>Aussi, comme nous l’avons déjà signalé, l’UPF reste à l’écoute de son environnement, et ce, à travers un système de veille informationnelle lui permettant de mieux cerner la demande du marché de l’emploi et anticiper en conséquence le recadrage de son offre de formation. À cet effet, l’offre de formation de l’UPF est étoffée pour la rentrée universitaire 2019-2020 par des filières novatrices et originales telles que la filière «Transformation digitale» croisant plusieurs spécialités du monde de l’information et du numérique et la filière «Génie des systèmes embarqués» qui vient répondre à une demande avérée dans les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile en pleine croissance au Maroc. r>Pour assurer une meilleure transition vers le monde professionnel, plusieurs établissements mettent en place des partenariats avec les entreprises.
Comment ces partenariats peuvent-ils être un atout pour l’étudiant ?r>Notre approche dans ce cadre est basée sur l’équilibre entre l’ancrage de l’université dans son territoire et l’aspiration au rayonnement international, et ce, en multipliant les contacts et les relations avec tous les acteurs du monde académique et professionnel et en renforçant les programmes actuels de coopération avec des universités de plusieurs pays et aussi avec des organismes internationaux. Ainsi, nous avons pu développer des réseaux de partenariats économiques avec de plus de 40 opérateurs nationaux et internationaux, ouvrant à nos étudiants la possibilité de se frotter au monde de l’entreprise durant des périodes de stages qui peuvent aller jusqu’à 10 mois cumulés durant tout le cursus.r>D’autre part, les partenariats à l’international constituent aussi un atout considérable pour nos étudiants et dans ce cadre notre ouverture à l’international est menée via une stratégie permettant, notamment, la mobilité des étudiants et des enseignants et aussi le développement de doubles diplômes.r>Et pour assurer une meilleure transition vers le monde professionnel de nos lauréats, un événement phare, touchant à l’Industrie 4.0, l’Intelligence artificielle, les Big Data et les Smart Cities, a eu lieu le 10 juillet 2019 au sein de l’UPF. En effet, une journée d’étude «Innovation digitale et métiers du futur» rassemblera plusieurs partenaires Microsoft Maroc, la Poste, Idate, Autodesk, la CMR, la CGEM FT…, et ce, dans le but d’accompagner des porteurs de projets entrepreneuriaux innovants au sein du Kub789 l’incubateur de l’UPF. Cette journée verra aussi la mise en place d’actions de partenariats académiques avec l’Université Haute Alsace, le CESI de Rouen et d’autres partenaires œuvrant dans le domaine de l’Industrie 4.0. r>L’employabilité des jeunes est devenue l’un des défis majeurs auxquels notre pays est confronté. Quelle approche votre université suit-elle pour une insertion professionnelle réussie ?r>Parmi les critères requis pour le positionnement des universités figure la capacité de celles-ci pour réussir les missions pédagogiques et scientifiques qui leur incombent, et ce, en améliorant l’articulation «formation-recherche-professionnalisation», et en augmentant la «lisibilité» de leurs formations.r>Au niveau de notre université, la stratégie de formation que nous adoptons vise d’atteindre l’excellence et aussi d’améliorer les rendements internes et externes de notre système ce qui nous a amenés à repenser l’ensemble de notre dispositif de formation, et ce, en assurant :r>• Une offre de formation avec des parcours et des référentiels de compétence clairs et compréhensibles.r>• Une organisation pédagogique et une mutualisation de l’ingénierie pédagogique permettant de répondre aux grands enjeux sociétaux du 21e siècle, en termes de préparation des jeunes générations à un marché de l’emploi en pleine mutation.r>• Une réussite de carrière pour nos lauréats en développant les compétences humaines – soft-skills et life-skills – indispensables telles que le multilinguisme, l’autonomie, la capacité de rebond, la prise d’initiative, la créativité, l’innovation et l’esprit critique.r>Avec naturellement toutes les dispositions requises allant de la refonte de l’architecture pédagogique, de régler la problématique de maîtrise des langues enseignées et de diversifier les langues d’enseignement, d’œuvrer pour la réussite des étudiants par un système d’orientation efficient et des formations en adéquation avec la demande du marché de l’emploi.