20 Octobre 2019 À 16:29
Le projet de loi de Finances 2020 est présenté aujourd’hui aux parlementaires. Adopté jeudi dernier par les membres du gouvernement dans sa nouvelle composition, le texte prévoit une légère hausse de l’effort d’investissement global du secteur public. Il s’élève, tous supports inclus, à 198 milliards de dirhams selon la note de présentation du projet de loi de Finances (PLF-2020), alors qu’il était de 195 milliards en 2019. Les entreprises et établissements publics s’accaparent une part de 51% de cette enveloppe, soit près 101,2 milliards de DH, suivis du Budget général de l’État, des comptes spéciaux du Trésor (CST) et des services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA) avec une part de 39% (77,3 milliards de DH), et les collectivités territoriales (10%, soit 19,5 milliards de DH), précise cette note publiée samedi sur le site du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.r>En détail, les programmes d’investissement financés dans le cadre des CST et non couverts par des transferts du Budget général s’élèvent à 14,37 milliards de DH et portent principalement sur le renforcement du réseau routier national, le soutien d’actions relevant des secteurs de l’agriculture, des eaux et forêts, de l’élevage, de l’audiovisuel, de l’habitat, de la justice, de la culture, des sports, de l’aide aux jeunes promoteurs et du financement de programmes socio-éducatifs. Les programmes d’investissement relevant des SEGMA se chiffrent à près de 297,36 millions de dirhams.r>S’agissant des budgets d’investissement des collectivités territoriales, ils sont consacrés essentiellement à la mise en place des infrastructures destinées à améliorer les conditions de vie des populations. Les efforts seront concentrés, d’après la note, sur l’extension et le renforcement des réseaux de voirie et d’assainissement, les constructions d’infrastructures culturelles, sportives et de loirs, de marchés et d’édifices publics ainsi que les aménagements de jardins et d’espaces verts. Les dépenses y afférentes sont de 19,5 milliards de DH.r>Par ailleurs, les programmes d’investissement des EPP, y compris ceux du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, couvrent principalement les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de l’habitat, de l’agriculture, de l’électricité, de l’eau potable, des phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires.