Économie

Les chantiers de la région de Rabat à la loupe

Le climat des affaires dans la région de Rabat-Salé-Kénitra (RSK) était sous la loupe de la CGEM lors d'une rencontre organisée le 26 février. La région diversifie ses activités pour se doter d’un tissu industriel solide, son économie étant essentiellement tertiaire avec une part de plus de 60% de la valeur ajoutée régionale.

Rabat-Salé-Kénitra se positionne comme la troisième région industrielle du pays. Ph. Kartouch

27 Février 2019 À 21:05

Après Marrakech, Fès et Meknès, Salaheddine Mezouar, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), poursuit sa tournée en présidant mardi dernier à Rabat une rencontre sur le climat des affaires de la région Rabat-Salé-Kénitra. Celle-ci ne cesse de diversifier ses activités pour se doter d’un tissu industriel solide. En effet, L’économie de la région est essentiellement tertiaire avec une part de plus de 60% de la valeur ajoutée régionale, et une contribution de 20% au secteur tertiaire national.r>RSK se positionne comme la troisième région industrielle du pays. Avec plus de 800 unités, ce secteur contribue à hauteur de 9% à la valeur ajoutée industrielle nationale. De même, parmi les principales branches industrielles développées dans cette région figure l’industrie pharmaceutique. Cette dernière constitue une «niche très prometteuse» vu qu’elle représente 48% de la valeur ajoutée industrielle régionale. S’agissant des autres filières, l’automobile notamment connaitra un changement d’échelle important surtout avec l’installation du constructeur français PSA à Kénitra. Ce projet va conforter la région RSK dans son ambition de se positionner comme futur hub de l’automobile. La région développe depuis plusieurs anné<es des pôles de services et de l’offshoring et se cherche une vocation touristique en s’appuyant sur plusieurs projets structurants. Elle possède également un potentiel en matière d’infrastructures et de développement de l’innovation. Par ailleurs, la région Rabat-Salé-Kénitra travaille à l’élargissement de son tissu d’entreprises via la promotion des startups, l’innovation ainsi que l’organisation de séances de présentation de projets aux jeunes entrepreneurs. Une initiative à laquelle le Fonds Inov Invest devra également être associé. r>Rappelons à cet effet, qu'au moins 700 millions de DH sont prêts à être investis durant les cinq prochaines années dans les startups innovantes, dont 300 millions seront mobilisés par la Caisse centrale de garantie (CCG) via ce fonds. r>À noter que le Plan de développement régional de Rabat-Salé-Kénitra prévoit d’accompagner une trentaine de startups à l’horizon 2021 pour soutenir l’entrepreneuriat. 

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