19 Février 2019 À 19:33
Qui a dit que le marché immobilier va mal ? 2018 aura été l’année de la reprise. Après une baisse de 6,8% des transactions en 2017, le secteur s’est ressaisi, affichant une progression de 4,5% des ventes l'année suivante, selon l'indice des prix des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib. Cet effet de rattrapage a concerné tous les segments, avec un attrait particulier pour les biens à usage professionnel (+9,1%) et le foncier (+8,4%). Le résidentiel n’est pas en reste, mais évolue plus timidement (2,9%). Cette reprise a sans doute été possible, grâce à la stabilisation des prix après l'envolée de 2017 (5,3%). r>Et c'est à Rabat que les ventes ont le plus progressé, retrouvant leur niveau de 2016. Les transactions y ont en effet progressé de 22,7%, malgré une hausse des prix de 3,7%. Idem pour Tanger, où les ventes ont accéléré de 19,8%, mettant un terme à trois années consécutives de repli. Cette embellie est intervenue sur un marché où les prix ont augmenté de 1,8%. La tendance n’est pas la même pour Casablanca. La métropole aurait pâti de l’appréciation des prix (+1,3%), tous segments confondus, affichant un recul de 3,8% des transactions. Le segment des appartements a baissé deux fois plus vite (7,7%). Marrakech ne s’en sort pas mieux. Malgré une baisse de 5,5% des prix, les ventes d’actifs immobiliers se sont creusées de 16%.