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La loi budgétaire des états-Unis pour l’année 2019 fait bénéficier les provinces du Sud des fonds alloués au Royaume

Quelques jours après que le Parlement européen a adopté un Accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne qui couvre la zone de pêche qui s'étend du Cap Spartel au Cap Blanc, au sud de la ville de Dakhla, et moins d’un mois après la validation par la même institution législative de l’Accord agricole qui étend les préférences tarifaires aux produits du Sahara marocain, Washington vient de conforter l’intégrité territoriale du Royaume. Vendredi dernier, le Président américain Donald Trump a promulgué la loi budgétaire de son pays au titre de l’année 2019 qui prévoit que les fonds alloués au Maroc sont également utilisables pour l’assistance au Sahara marocain.

17 Février 2019 À 17:58

Alors que les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume se relèvent à peine des coups de boutoir assénés par le Parlement européen qui a adopté à quelques jours d'intervalle l’Accord agricole et l’Accord de pêche, ils viennent d’essuyer une nouvelle défaite plus cinglante encore. Le coup de boutoir vient cette fois-ci d'outre-Atlantique et plus précisément de Washington. Vendredi dernier, le président américain Donald Trump a promulgué la loi budgétaire de son pays au titre de l’année 2019. Adoptée la veille par les deux Chambres du congrès, cette loi contient des dispositions explicites dans son Titre III, prévoyant que les fonds alloués au Maroc sont également utilisables pour l’assistance au Sahara marocain. Ainsi, les pouvoirs exécutif et législatif américains s'accordent à considérer la région du Sahara comme partie intégrante du Maroc et à la faire bénéficier des fonds de coopération au même titre que toutes les autres régions du Royaume. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale souligne que «les pouvoirs exécutif et législatif américains, incarnés respectivement par le Président et les deux Chambres du Congrès, s'accordent à considérer la région du Sahara comme partie intégrante du Maroc et à la faire bénéficier des fonds de coopération au même titre que toutes les autres régions du Royaume». «Ce développement au niveau des États-Unis intervient quelques jours après l’adoption par l’Union européenne des Accords agricole et de pêche qui s’appliquent à l’ensemble du territoire national, y compris le Sahara marocain», note le ministère. Cette nouvelle loi budgétaire des États-Unis appelle l’Administration américaine à soumettre, après consultation du HCR et du Programme alimentaire mondial, un «rapport au Congrès sur les mesures prises pour renforcer la surveillance de la livraison des aides humanitaires destinées aux réfugiés dans la région d’Afrique du Nord», dans une allusion claire aux populations des camps de Tindouf, poursuit le communiqué, relevant que ces dispositions se font l’écho des détournements et des trafics avérés et documentés de l’aide internationale destinée aux populations de ces camps.r>En définitive donc, la promulgation par le Président des États-Unis, Donald Trump, de la loi de Finances au titre de l'année 2019 conforte la position légitime du Maroc sur son Sahara et vient consolider, encore une fois, le soutien de Washington au plan marocain d’autonomie, dans la mesure où ce texte de loi contient des dispositions explicites, dans son article III, qui prévoient que les fonds alloués au Maroc doivent être rendus disponibles à la coopération dans les provinces du Sud.

Pour les observateurs à Washington, cette disposition conforte aussi le Maroc comme unique interlocuteur et représentant concernant les provinces du Sud, et consolide le soutien effectif des États-Unis à la dynamique de développement inclusif que connaît cette partie du Royaume. Cette même dynamique a vu les provinces du Sud s’engager sur la voie du progrès et du développement, dans le cadre d’une approche éminemment citoyenne permettant aux populations de s’approprier leur destin et d’être une partie agissante dans la définition des orientations stratégiques du Royaume. En effet, les dispositions claires et limpides de la loi des Finances américaine apportent ainsi un démenti cinglant à la polémique qui avait été entretenue par les adversaires du Maroc sur une soi-disant exclusion du Sahara ou un revirement de la position des États-Unis, après l’installation d’une majorité démocrate à la Chambre des représentants du Congrès. Cette adoption vient également prouver la convergence des positions entre les branches exécutive et législative des États-Unis. C’est la concrétisation même du soutien bipartisan clair, constant et sans ambiguïté du congrès des États-Unis à la justesse de la position du Maroc, n’en déplaise aux adversaires du Maroc qui ont tout tenté pour parasiter les relations entre le Maroc et ses partenaires, dont les États-Unis. Ce nouveau développement, qui renseigne sur la fécondité du partenariat séculaire Maroc/États-Unis, fait écho également à la position constante des États-Unis vis-à-vis du plan d’autonomie, qualifié de «sérieux, crédible et réaliste», sous quatre administrations successives, et ce de Bill Clinton, à Donald Trump en passant par les exécutifs que dirigeaient George W. Bush et Barack Obama. 


Renforcement de la surveillance de la livraison des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf

La loi budgétaire américaine de 2019 appelle l’Administration américaine à renforcer la surveillance de la livraison des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf, en Algérie, y compris les mesures prises pour s’assurer que les réfugiés vulnérables reçoivent cette aide. Ces dispositions font clairement écho aux détournements et trafics avérés et documentés, à travers lesquels les éléments du «polisario» et leurs protecteurs s’approprient, pour leur enrichissement personnel, l’aide internationale destinée aux populations vulnérables des camps. Rappelons que le rapport de l’Office de lutte antifraude (OLAF), organisme relevant de la commission de l’UE, avait, à l’instar d’autres ONG et organismes internationaux, mis le doigt sur les détournements, à l’échelle industrielle et depuis des années, des aides humanitaires destinées aux populations parquées dans des conditions inhumaines à Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, détournements qui servent, entre autres, à entretenir les dépenses somptueuses des chefs du «polisario».

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