03 Décembre 2019 À 13:02
Dans le classement mondial de l’innovation, le Royaume gagne deux places par rapport à l’année précédente, où il en avait perdu quatre. Il arrive ainsi au 74e rang, avec un score de 31,63 sur 100, parmi les 129 économies étudiées par l’édition 2019 de l’indice mondial de l’innovation (GII). En Afrique, le Maroc est 3e alors qu’il pointe au 9e rang parmi les 26 économies à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.r>À noter que ce classement des économies mondiales basé sur les capacités et les résultats en matière d’innovation est élaboré par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, l’université Cornell et l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD). Le GII se base sur 80 indicateurs qui adoptent une vision large de l’innovation et couvrent notamment l’environnement politique, l’éducation, l’infrastructure et le perfectionnement des entreprises, relève l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC).r>Le Maroc est devancé à l’échelle continentale par l’Afrique du Sud (68e) et la Tunisie (70e). En revanche, il fait mieux que l’Égypte (92e), l’Algérie (113e) et le Nigeria (114e).r>Le classement mondial de l’innovation est coiffé par le trio composé de la Suisse (67,24/100), la Suède (63,65/100) et les États-Unis d’Amérique (61,73/100).r>Il ressort de cet indice que le Maroc obtient de meilleurs résultats en termes d’output de l’innovation (classé 66e) que d’inputs (83e). L’économie marocaine convertit efficacement les investissements dans l’innovation en produits et services plus performants et de meilleure qualité, commente l’Ompic, commentant ce classement. En effet, précise l’Office, le Maroc produit plus de résultats d’innovation par rapport à son niveau d’investissement dans l’innovation. Le Maroc devrait faire mieux, notamment dans les indicateurs liés au perfectionnement des affaires qui continuent à enregistrer de faibles scores (122e) et dans la collaboration recherche-université-industrie (103e). Les auteurs du classement notent également que le pilier «capital humain et recherche» est impacté par une faible performance des dépenses R&D consenties par les entreprises. Par contre, le pays se défend bien dans l’éducation (47e), le développement durable (47e) et le commerce et concurrence (49e). Idem pour les actifs immatériels où le Maroc est classé 43e, avec notamment une position bien avancée (9e) dans les dessins et modèles industriels par origine et PIB, mais aussi le dépôt de marques par origine et PIB (39e).