Cinéma ou théâtre ?
«J’aime les deux. J’ai commencé dans le théâtre. Et j’ai toujours beaucoup de bonheur à retrouver les planches. C’est vrai que le théâtre, ça permet au comédien d’être plus créatif. Il a plus de choix dans l’expansion de son personnage. Au cinéma, on est plus limité par l’image quand on fait de gros plans. Vous êtes limité par un cadre, par une direction, vous avez peu de temps. Ce que j’aime dans le théâtre, c’est qu’on peut amplifier un sentiment sans que ce soit extravagant au niveau de l’image. On peut aller explorer beaucoup plus. On peut mettre plus d’amplitude dans le jeu. Et puis on a cette possibilité de réessayer chaque soir, représentation après représentation. On peut aller plus loin, on peut nuancer, enrichir un personnage. Et puis, quand on joue des personnages pas très réalistes, on peut aller dans des choses un peu fantasmagoriques. On peut s’amuser plus. Il y a des personnages où on peut aller de la comédie aux pleurs, sans que ça paraisse peu naturel. Il y a un personnage où je m’étais beaucoup amusée, c’est dans le film de Jérôme Cohen-Olivar, “L’Orchestre de minuit”. C’était un personnage extravagant, avec une perruque blonde, qui parlait avec un accent russe. Il y avait cette possibilité de fabriquer, d’une manière assez artificielle, mais comme un personnage peut l’être, extravagant. Je trouvais que c’était très drôle de pouvoir explorer un personnage de cette manière».
Filmographie
2017 : «Operation Red Sea» de Dante Lam
2016 : «Eye in Juliet» de Kim Nguyen
2015 : «Les larmes de satan» de Hicham
Jebbari
«L'orchestre de minuit» de Jérôme
Cohen-Olivar
«The Red Tent» de Roger E.Young
2012 : «Derrières les portes fermées»
de Mohammed Ahed Bensouda
2010 : « Femmes en miroirs » de Saad Chraïbi
2007 : «Nouara» de Jamal Souissi
2006 : «Le jeu de l’amour» de Driss Chouika
2000 : «Ali Zaoua» de Nabil Ayouch
«Les lèvres du silence» de Hassan
Benjelloun.
1999 : «Histoire d’une rose» de Majid Rchich
1998 : «Destin de femme» de Hakim Noury