16 Décembre 2019 À 17:07
Le produit intérieur brut (PIB) a atteint 1.106,8 milliards de DH, soit une hausse de 4,1% sur un an, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Premiers producteurs de la richesse nationale, les sociétés financières et non financières ont enregistré une légère amélioration de leur contribution au PIB (43,6% contre 43,5% en 2017). Les impôts nets de subventions sur la production et les importations se sont accrus, eux, de 0,3 point par rapport à 2017, à 11,8%. La contribution des ménages au PIB a pour sa part légèrement reculé de 29,5% en 2017 à 29,3% l’année suivante. Idem pour les administrations publiques dont la part s’est repliée de 0,3 point en un an à 15,4%. La contribution au PIB des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) a stagné à 0,2%.r>Quant au Revenu national brut disponible (RNBD), il s’améliore de 2,7% à 1.157,7 milliards de DH. «Cette évolution est due à l’augmentation de 2,6% du revenu brut disponible des sociétés (financières et non financières), de 3,2% pour les ménages et ISBLSM et de 1,4% pour les administrations publiques», détaille le HCP. La contribution au RNBD des secteurs institutionnels se situe à 62,5% pour les ménages et les ISBLSM, 22,6% pour les administrations publiques et 14,9% pour les sociétés.
Revenu disponible des ménages : 20.279 DH/têter>Après s’être amélioré de 2,1% en 2017 (-0,5% en 2016), le pouvoir d’achat des ménages décélère de 0,4%, suite à l’augmentation de 1,8% des prix à la consommation en 2018. Leur taux d’épargne a régressé d’un point, pour se situer à 11,4%. En cause, des dépenses de consommation finale plus importantes (+4,3%) que la croissance du revenu disponible brut (+3,2% à 714,2 milliards de DH). Par habitant, le revenu disponible des ménages atteint 20.279 DH soit une hausse de 2,2%. «La contribution de la rémunération des salariés à ce revenu a été de 47,5%», souligne le HCP.
L’épargne nationale tombe à 305,4 milliards de DH r>Avec 305,4 milliards de DH, l’épargne nationale s’est détériorée de 1,3% sur un an en 2018. La contribution à l’épargne des sociétés financières et non financières s’est située à 55,3%, contre 27,7% pour les ménages et ISBLSM et 17% pour les administrations publiques. r>De son côté, la formation brute du capital fixe (FBCF) ressort à 315 milliards de DH, soit 3,4% de plus en un an. Les sociétés financières et non financières pèsent pour plus de la moitié (56,8%) les ménages et ISBLSM, 25,2% et les administrations publiques 18,3%.r>Toujours en 2018, le besoin de financement de la nation monte à 65,6 milliards (5,9% du PIB contre 3,5% en 2017). En cause, le «creusement des besoins de financement des sociétés non financières de 19,3 milliards de DH, ceux des administrations publiques de 5,5 milliards et de la détérioration de la capacité de financement des ménages et ISBLSM de 4,6 milliards de DH», est-il indiqué.r>En revanche, la capacité de financement des sociétés financières s’est améliorée à 15,1 milliards de DH contre 13,6 milliards en 2017. Le flux net des crédits accordés aux sociétés non financières a atteint 11,4 milliards de DH après 38,6 milliards en 2017. Ce qui représente 13,2% de leur engagement (45,1% en 2017).
L’endettement bancaire des ménages accélèrer>L’endettement des ménages auprès des banques passe de 17,5 milliards de DH en 2017 à 23,7 milliards en 2018. En revanche, le flux net des dépôts a considérablement baissé : 33,9 milliards de DH en 2018 contre 50,6 milliards en 2017. Enfin, la participation des sociétés financières au financement de l’économie s’améliore, avec un flux net de 64,8 milliards de DH de crédits accordés au lieu de 34,5 milliards de DH en 2017. Ces sociétés ont enregistré un repli des dépôts : 74,9 milliards de DH contre 77,5 milliards un an auparavant.