Près de 700.000 enfants bénéficiaires par an à l’horizon 2027-2028

Le Programme national de généralisation et de développement du préscolaire vise à garantir l’enseignement préscolaire à environ 700.000 enfants annuellement à l’horizon 2027-2028. Ce programme, doté d’une enveloppe globale de 30 milliards de dirhams, a également pour objectifs la création et l’aménagement plus de 57.000 salles de classe durant la prochaine décennie, la mobilisation de quelque 56.000 éducateurs, outre la formation et l’habilitation de 27.000 éducateurs actifs.r>Il s’agit aussi de réaménager les espaces de l’enseignement préscolaire traditionnel qui accueillent plus de 460.000 enfants, sachant que ce programme s’appuie sur une vision globale visant à surmonter les obstacles et les dysfonctionnements que connaît ce domaine et à promouvoir la généralisation et le développement de ce type d’enseignement conformément à des normes et des critères nationaux unifiés.r>Pour le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Programme national de généralisation et de développement du préscolaire s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’un des plus importants leviers de la Vision stratégique 2015-2030 du Conseil supérieur de l’éducation. r>Ce levier constitue une base fondamentale de la réforme et figure parmi les priorités du programme gouvernemental 2017-2021, compte tenu du rôle important de l’enseignement préscolaire dans l’équité et l’égalité des chances en matière d’accès à l’éducation, ainsi que dans la facilitation de la croissance physique, mentale et spirituelle des enfants afin qu’ils puissent acquérir leur autonomie, réussir leur construction sociale et développer leur capacité à apprendre.r>L’importance de ce programme n’échappe pas au Chef du gouvernement. Saâd Eddine El Othmani estime en effet que la généralisation du préscolaire à tous les enfants âgés de 4 à 6 ans leur fera gagner deux années de scolarité supplémentaires, ce qui permettra, à son tour, de réduire le taux d’abandon scolaire et de redoublement, faisant remarquer que «le Maroc enregistre toujours des indicateurs faibles dans le nombre d’années de scolarité».r>C’est la raison pour laquelle le Chef de l’Exécutif a réitéré la détermination du gouvernement à redoubler d’efforts en vue de mener à bien ce chantier, et ce en collaboration avec les différentes parties prenantes et en partenariat avec le secteur privé, en particulier l’enseignement privé et les associations de la société civile qui jouent un rôle stratégique dans ce domaine, notant que l’approche participative est indispensable pour réussir cet important chantier. r>Il a également relevé que des partenaires internationaux désiraient contribuer à la réalisation de ce programme d’une façon effective, soutenant que «ce chantier n’est ni difficile ni impossible. Il requiert la conjugaison des efforts de tous en faisant preuve d’esprit patriotique et d’une vision proactive».