12 Août 2019 À 16:52
Une pelouse impropre à la pratique du football de l’élite africaine, un temps chaud et humide et un scénario de match à rebondissements. Le Raja Casablanca est bien de retour en Ligue des champions. Les Verts ont arraché le match nul, sur ce qui s’apparente à la pelouse du stade de l’Indépendance à Banjul, face au champion de Gambie, Brikama United. Les Verts prennent très vite l’avantage, profitant de la maladresse du gardien de but gambien. Un corner de Moutouali est mal négocié par le keeper qui laisse filer le ballon dans ses propres cages.r>Piqués au vif, les «Sayeba Boys» égalisent très vite, par l’intermédiaire de Momodou Bojang, qui passe en revue la défense rajaouie avant de battre Zniti. Les hommes de Patrice Carteron doublent la mise avant la demi-heure de jeu, mais pour un but marqué, on peut compter une demi-douzaine d’occasions ratées. Les Gambiens haussent le ton et égalisent, puis prennent l’avantage dans la foulée. Au coup de sifflet de la mi-temps, l’incrédulité règne parmi la délégation du Raja, mais aussi les quelque 50.000 fans, qui ont suivi la rencontre en direct sur la page Facebook du club.
Au retour des vestiaires, les coéquipiers d’Ayoub Nanah redoublent d’efforts pour tenter de revenir à Casablanca avec la victoire. Ils parviennent à égaliser grâce au vice-capitaine Badr Banoune, qui saute plus haut que tout le monde pour donner l’égalisation aux siens. Mais les conditions dans lesquelles se déroule la rencontre empêchent même les locaux de développer du beau jeu. Même les joueurs de Brikama United semblaient contrariés de devoir jouer sur cette pelouse, alors que leur stade fétiche n’a pas été homologué par la CAF.r>Les deux formations préfèrent en rester là et l’arbitre siffle la fin du match, qui aurait pu tourner à l’avantage du Raja, si Rahimi avait réussi à cadrer son coup de tête à bout portant. Dans moins de deux semaines, les deux formations s’affrontent au Complexe Mohammed V à Casablanca, avec comme objectif le billet pour le premier tour de la compétition. Jusque-là, le Raja devra trouver une solution à ses troubles défensifs et à son manque d’efficacité.