27 Novembre 2019 À 17:09
L’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP) a organisé, mardi à Casablanca, un Symposium international sur la recherche clinique, dans l’objectif de tracer une feuille de route pour le développement de cette discipline au Maroc, à travers le partage d’informations et le retour d’expériences entre professionnels marocains et français. Initié sous le thème «La recherche clinique au Maroc, opportunité et enjeux», cette rencontre, initiée en collaboration avec la Fondation Cheikh Zayed, a été l’occasion de traiter de deux thèmes d’importance capitale pour le développement de l’industrie pharmaceutique au Maroc, à savoir la recherche et les essais cliniques.r>Lors de la séance inaugurale, le président de l’AMIP, Ali Sedrati, a rappelé que la perspicacité de l’administration en plus haut lieu a permis le développement d’un secteur pharmaceutique, en général, et d’une industrie pharmaceutique, en particulier, avec des standards internationaux, aussi bien dans la technologie que dans le médicament mis à disposition du patient marocain. Cela a aussi été rendu possible grâce à la contribution des multinationales «qui ont fait confiance à notre pays en y investissant et commercialisant leurs innovations, de même qu’aux opérateurs nationaux qui ont développé le générique, recours essentiel pour l’accès économique au médicament», a-t-il expliqué.
M. Sedrati a indiqué que plus de 280 groupes pharmaceutiques étrangers sont présents au Maroc, soulignant que sur ces 280, 260 sont représentés par les membres de l’AMIP, soit directement, soit à travers leurs partenaires locaux. En 2016, le secteur a signé avec les autorités de tutelle le contrat de performance 2016-2020 relatif à l’écosystème des médicaments dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, a-t-il rappelé, notant que l’organisation de cette rencontre vient confirmer le grand intérêt que ses membres portent à ce domaine, aussi bien pour des considérations socio-économiques que pour l’importance du volet médical et pharmaceutique du médicament, qu’il soit d’innovation ou générique. De sont côté, le président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), Omar Seghrouchni, a indiqué que son institution «travaille d’arrache-pied pour la mise en place de mécanismes de protection des données personnelles des citoyens». «Aujourd’hui, avec l’industrie pharmaceutique, c’est un secteur important qui concentre beaucoup de données de citoyens», a fait observer M. Seghrouchni, souhaitant travailler de concert avec l’AMIP pour mettre en place un plan d’action en vue d’assurer la protection des données de santé. L’action de la Commission nationale sera focalisée, en 2020, sur la question de protection des données médicales, qui sera une thématique prioritaire l’année prochaine, a-t-il annoncé. Le Symposium international de l’AMIP a enregistré la participation de plus de 120 experts et professionnels nationaux et internationaux, qui se sont penchés sur les leviers d’attractivité et de compétitivité de la recherche scientifique, ainsi que sur le cadre législatif et réglementaire de cette discipline. n