12 Octobre 2020 À 01:15
Le Matin : Pourquoi le Maroc est-il un marché stratégique pour Indra ? r>Fadi Dak Al Midani : Il ne pouvait en être autrement. Le Maroc est un pays voisin, ami et partenaire stratégique de l’Espagne. Il n’y a que 15 km entre les deux pays et Indra s’est toujours engagée à assurer son développement et sa croissance. Indra est présente au Maroc depuis plus de 20 ans, où elle est partenaire technologique dans certains projets des plus emblématiques. L’entreprise technologique a ouvert en 2018 un nouveau bureau à Rabat confirmant ainsi son pari sur le pays et encourageant sa capacité de croissance en Afrique.r>Le Maroc est un pays en constante évolution qui est devenu un excellent modèle à suivre pour le continent africain, avec un grand potentiel de croissance dans de nombreux secteurs. Et Indra (www.indracompany.com) est l’une des principales entreprises mondiales de technologie et de conseil, et le partenaire technologique pour les opérations clé de ses clients dans le monde entier. Il s’agit d’un fournisseur leader mondial de solutions propres dans des segments spécifiques des marchés du transport et de la défense, et d’une entreprise leader en conseil de transformation numérique et technologies de l’information en Espagne et Amérique latine à travers sa filiale Minsait. Son modèle d’affaires est basé sur une offre intégrale de produits propres, avec une approche end-to-end, de grande valeur et avec une composante élevée en innovation. À la clôture de l’exercice 2019, Indra a enregistré des revenus de 3,204 milliards d’euros et comptait plus de 49.000 employés, avec une présence locale dans 46 pays et des opérations commerciales dans plus de 140.
Quelles sont les nouvelles opportunités qui s’offrent à vous ? r>Nous avons beaucoup à faire dans le domaine de la numérisation et des solutions informatiques. Le Maroc présentait déjà des opportunités sur les marchés où Indra a déjà développé des projets emblématiques, comme dans le trafic aérien, les transports ou la sécurité, ainsi que dans d’autres de grande diffusion, comme le secteur des technologies de l’information, encouragé par le Plan Maroc Digital 2020. r>Dans ce cadre et parmi d’autres initiatives, Minsait a récemment remporté un contrat pour lancer le projet Smart City à Casablanca, en mettant en œuvre ses solutions de gestion intelligente de la ville. L’initiative, signée avec Casa Prestations, la société chargée de fournir des services municipaux, vise à devenir un modèle de référence pour l’amélioration de la gestion des services publics et de la qualité de vie des citoyens dans le cadre d’un futur programme de modernisation des villes marocaines.
Comment entrevoyez-vous l’avenir, en particulier après la Covid-19 ?r>Malgré les difficultés que l’expansion et la prévalence du virus ont montrées à travers le monde, nous pensons que le Maroc a encore un avenir très prometteur, étant un pays en développement continu. Cela n’a pas changé avec le Covid-19. Bien au contraire. Plus que jamais, le Maroc continue de progresser dans le domaine de la digitalisation. C’est pourquoi Indra continuera à accompagner le pays dans ce processus, en essayant de participer et de jouer un rôle majeur dans la transformation digitale du pays. r>Parmi les projets que l’entreprise a menés à bien au Maroc, il faut souligner l’implantation technologique de son système de Gestion de trafic ferroviaire sur le réseau ferroviaire du pays pour sa gestion intégrale. De même, elle maintient une collaboration continue avec l’Office national des aéroports (ONDA) du Maroc depuis plus d’une décennie pour moderniser de façon constante ses systèmes de gestion du trafic aérien et a mis en œuvre également ses solutions de gestion d’opérations au port de Casablanca, ses systèmes de sécurité électronique et la protection des infrastructures critiques. r>En outre, Minsait a développé et lancé le nouveau portail en ligne de Royal Air Maroc : www.royalairmaroc.com, un canal de vente en ligne innovant grâce auquel la compagnie a augmenté son efficacité, sa rentabilité et amélioré son service aux passagers, ainsi que sa visibilité grâce aux plateformes numériques.