07 Octobre 2020 À 19:13
La crise sanitaire a démontré que de nombreuses dimensions de la vie sociale de la population ont été impactées par la pandémie, ce qui a induit à des changements dans le mode de vie de nombreux citoyens. Le logement n’y fait pas exception. Ce cadre de vie des individus qui abrite les fonctions vitales et qui représente l’identité sociale a été largement mis à l’épreuve durant le confinement. Il est vrai que la crise liée à la pandémie de Covid-19 a montré l’existence de plusieurs fragilités et limites au fonctionnement du système urbain, notamment sur le plan de l’habitat, des équipements et de la mobilité, remettant en cause notre façon d’habiter, de planifier et de gérer nos villes. Mais cette crise a eu néanmoins le mérite d’interpeller les sociétés sur leur manière de penser l’habitat, comme désormais un catalyseur pour garantir le bien-être des populations, mais avec un coût accessible. Un objectif dont l’atteinte passe nécessairement par le besoin de déployer le facteur de l’innovation et de la recherche pour apporter des solutions de logements qui répondent aux besoins de la population, mais à un prix accessible. r>Cette thématique a été justement au cœur du débat dans le cadre du webinaire organisé mardi dernier par Al Omrane à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’habitat.r>Les intervenants ont en effet été unanimes à souligner le rôle de l’innovation et de la recherche dans le développement du secteur de l’habitat. Ils ont ainsi souligné la nécessité de réinventer le concept de logement en intégrant de nouveaux volets jusque-là peu considérés lors de la conception des projets, à savoir le logement comme espace de vie et de travail. «Le confinement a accéléré notre manière de penser et de reconsidérer le logement. L’innovation est devenue par conséquent une nécessité pour accompagner les attentes des populations. Nous devons avoir de nouvelles approches architecturales urbaines, tout l’écosystème de l’habitat devra être repensé en se basant sur une approche innovante et en déployant la recherche pour identifier de nouvelles solutions», a estimé Badr Kanouni, président du directoire d’Al Omrane.r>La recherche et l’innovation représente justement un axe stratégique de la feuille de route tracée par cette institution. r>D’après M. Kanouni, le groupe a déjà conclu des partenariats, notamment avec le Centre national de recherche technique et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles, pour promouvoir la recherche. En outre, Al Omrane a lancé un appel à projets en matière d’innovation en 2019 et a reçu 52 projets. Le groupe veille également à accompagner les jeunes start-ups dans le domaine de l’innovation et de la recherche. «Nos services veillent à identifier les matériaux innovants. Nous travaillons pour que ces innovations soient intégrées sur le marché national en collaboration avec le ministère de l’Habitat et nous ambitionnons dans un avenir proche de pouvoir développer des start-ups leaders dans ce domaine», conclut M. Kanouni.