03 Avril 2020 À 18:31
La Banque mondiale soutient le Maroc dans sa lutte contre les effets de la pandémie du Covid-19. Elle a décidé de déployer une réponse d’urgence à travers la restructuration du prêt de 275 millions de dollars, destiné initialement à la gestion des risques de catastrophes au Maroc. À travers cette restructuration, la Banque mondiale intègre désormais un objectif d’aide sanitaire pour permettre le déblocage immédiat de fonds soutenant les mesures d’urgence relatives à la pandémie du coronavirus.r>Rappelons qu’en décembre dernier, l’institution de Bretton Woods avait approuvé en faveur du pays un prêt 275 millions de dollars pour la gestion des risques de catastrophes, assorti d’une option de tirage différé en cas de survenance. Ce financement, signé avec le gouvernement en janvier dernier, a été décidé pour aider le pays à mieux gérer l’impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques. La restructuration de ce prêt fait suite à des négociations entamées avec les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) pour les aider à affronter l’urgence sanitaire liée à la pandémie. «Nous travaillons sans relâche et en étroite concertation avec les gouvernements de la région pour acheminer une aide immédiate. Cet effort se poursuivra tout au long de cette crise et au-delà, pour sauver des vies, ralentir la propagation de la pandémie et accélérer le redressement de la région», assure Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Ce soutien s’appuie sur un nouveau mécanisme de financement accéléré du groupe de la Banque mondiale qui prévoit une aide rapide de 14 milliards de dollars afin de renforcer l’action des pays en développement, face à la pandémie du Covid-19 et accélérer la vitesse de rétablissement. Cet appui immédiat comprend des financements ainsi que des conseils et une assistance technique. La SFI y contribue à hauteur de 8 milliards de dollars pour aider les entreprises et protéger les emplois. Les 6 milliards restants seront mobilisés par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (destinée aux pays à revenu intermédiaire et aux pays pauvres solvables) et l’Association internationale de développement (IDA : institution de la Banque mondiale destinée aux pays les plus pauvres de la planète).