05 Novembre 2020 À 20:30
Dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus, le Conseil de gouvernement, réuni hier à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national du mardi 10 novembre 2020 à 18 h jusqu’au jeudi 10 décembre à 18 h. Présidée par Saâd Eddine El Othmani, la réunion de l’Exécutif a en effet examiné et adopté le projet de décret N°2.20.788, présenté par le ministre de l’Intérieur, portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face à la propagation du coronavirus.r>Selon le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi, le but est de permettre aux autorités publiques de continuer à garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie liée au coronavirus.
«Compte tenu de la nécessité de veiller à ce que les dispositions et les mesures prises soient adéquates avec l’évolution de la situation épidémique dans les différentes régions et provinces du Royaume, le projet de décret prévoit des dispositions permettant à l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur de prendre toutes les mesures adéquates à l’échelle nationale. De même, il permet aux walis des régions gouverneurs des préfectures et des provinces de prendre toutes les mesures exécutives pour préserver l’ordre public sanitaire au niveau d’une préfecture, d’une province, d’une commune ou plus», explique M. Amzazi.r>Par ailleurs, le Conseil de gouvernement a adopté le projet de loi 07.20 modifiant et complétant la loi 47.06 relative à la fiscalité des collectivités locales, après prise en compte des observations soulevées à son sujet. Présenté par le ministre de l’Intérieur, ce projet de loi constitue un élément de base pour la mise en place d’une fiscalité permettant la réalisation de la justice fiscale pour tous et la contribution au développement des ressources propres des collectivités territoriales.r>Selon le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaïd Amzazi, ce texte repose sur plusieurs axes, à savoir l’adéquation de la fiscalité locale avec son environnement juridique, en conformité avec le contenu de la Constitution du Royaume et les évolutions intervenues dans son environnement juridique depuis la réforme fiscale entrée en vigueur le 1er janvier 2008, la révision des règles de l’assiette de certains frais locaux afin d’augmenter les ressources propres des communautés locales et l’amélioration des processus locaux de perception des taxes pour garantir leur efficacité.
--------------------------------------------------------------------
La célébration du 45e anniversaire de la marche verte traduit la communion entre le Roi et le Peuple
Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a souligné hier à Rabat que le Royaume célèbre aujourd’hui un événement cher au peuple marocain : le 45e anniversaire de la Marche verte. Il s’agit d’une commémoration d’une grande portée puisqu’elle évoque les grands sacrifices consentis par les Marocains sous la conduite de leurs Souverains, feu Mohammed V, Feu Hassan II et actuellement S.M. le Roi Mohammed VI. M. El Othmani a rappelé à cet égard les succès diplomatiques et les victoires réalisées ces dernières années grâce à la communion entre le Roi et le peuple marocain et à l’attachement aux constantes de la patrie. Il a souligné notamment l’ouverture de nombreux consulats de pays amis et frères dans les villes de Dakhla et Laâyoune ainsi que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui a conforté la proposition d’autonomie comme base solide et crédible pour le règlement du conflit autour du Sahara marocain. La dernière résolution du Conseil de sécurité a renouvelé, encore une fois, son appel au pays d’accueil pour enregistrer et recenser «les réfugiés dans les camps de Tindouf», a insisté le Chef du gouvernement, notant qu’il s’agit d’une revendication émanant depuis des années du Conseil de sécurité.