02 Décembre 2020 À 20:24
La nouvelle du décès de Mohamed Abarhoun a plongé le football marocain dans l’émoi le plus total. À tout juste 31 ans, Abarhoun a rendu l’âme mercredi matin, victime d’un cancer qui l’a foudroyé. Les réactions ont vite fusé pour rendre hommage à l’un des rares joueurs marocains à faire l’unanimité, toutes spécialités confondues. Professionnel hors pair, Abarhoun a été formé au Moghreb Tétouan, qu’il a mené vers ses deux seuls titres de champion du Maroc en 2012, à l’avènement de la Botola professionnelle. Puis en 2014, pour permettre à son équipe de disputer la Coupe du monde des clubs, organisée alors par le Maroc. Passé par toutes les catégories de l’équipe nationale, Abarhoun a également fait partie de la dernière expédition olympique du football marocain. Du tournoi qualificatif aux phases finales, Abarhoun a été l’un des seuls éléments à perdurer dans la sélection.r>En 2017, Abarhoun décide de plier bagage et tenter l’aventure en Europe, après avoir refusé à plusieurs reprises les contrats juteux du Golfe. Il s’engage avec Moreirense, où il passe une saison et demie, avant de mettre le cap sur la Turquie et le club de Rizespor. Ce n’est que lors de l’été dernier que le public marocain a appris que le capitaine emblématique du MAT luttait contre la maladie. Encore une fois, Abarhoun mène son combat dignement, dans la discrétion et sans le moindre remous. Son décès a ému tout le monde, mais Abarhoun a laissé une trace indélébile et un profil exemplaire du joueur marocain comme il devrait être. Adios Capitano !