13 Août 2020 À 17:45
L’écrivain et scénariste Khalid El Khodari, surnommé «Nawras Breija», vient de publier un nouveau livre intitulé «El-Jadida entre le passé et le présent». Cet ouvrage fait suite à un précédent livre intitulé «El Jadida entre le cœur et la plume», dans lequel l’auteur avait rassemblé des articles publiés dans différents journaux marocains et arabes durant trente ans, de 1982 jusqu’à 2012.r>Des articles en rapport avec la ville et la région des Doukkala et portant sur différents activités : artistiques, culturelles, historiques, sociales… Le présent livre est un recueil d’articles de même nature publiés entre 2012 et 2019, sur El-Jadida et la région des Doukkala.r>Les articles comportent des lectures analytiques sur différentes activités et travaux artistiques et culturels auxquels a participé l’auteur, ou ceux qu’il a pu suivre à El-Jadida et dans certaines de ses régions dans le domaine du cinéma, de la musique, des arts plastiques et l’édition. Il inclut des interviews avec des personnalités actives à El-Jadida et ladite région dans différents domaines artistiques, littéraires, sportifs et sociaux. r>Des textes à propos de certaines personnes marquantes sur la scène jdidie et doukkalie y figurent, et mêmes certaines personnes d’apparence simple et ordinaire considérées par certains comme marginales, mais qui sont en fait vivantes et influentes dans la structure sociale locale et nationale d’une certaine manière. Et ce tels les chanteurs populaires qu’on a vite oubliés ou ignorés, comme feu Cheikh Moutchou et Abdelkader Dribigua, ainsi que certains vendeurs ambulants comme Ba Bahja, le célèbre vendeur d’escargots depuis plus de 40 ans, Driss le propriétaire de la librairie moderne et le sportif M’barek Fourra.r>L’ouvrage comprend aussi des articles qui font connaître certains monuments historiques et touristiques ainsi que de célèbres espaces sociaux à El-Jadida et aux Doukkala, tels le Phare de Sidi Bouafi, la Citerne portugaise et le café Fikhra.r>Il est également question d’articles informatifs à propos de quelques phénomènes artistiques et sociaux que la ville d’El-Jadida et la province ont connus entre le passé et le présent, dont le Moussem Moulay Abdellah Amghar, les calèches «koutchi», la troupe des majorettes qui a connu ses heures de gloire durant les années soixante et au début des années soixante-dix du siècle dernier, sous la houlette de madame Robert (Collette Puglisé) qui est toujours en vie.r>Enfin, le livre comporte aussi des comptes rendus élogieux écrits sur des livres par des plumes doukkalies dans différents genres : histoire, roman, théâtre, poésie, poésie dialectale, etc.r>Les parties du livre sont structurées de manière à doter sa lecture d’un aspect cinématographique. On peut le considérer comme un film documentaire teinté de rêve et d’imagination sur la capitale des Doukkala, en couleurs et en noir et blanc…