06 Décembre 2020 À 18:23
Le Matin : Est-ce qu’on peut savoir d’abord dans quel état d’esprit vous travaillez en cette période de pandémie et si ce contexte a changé un peu la conception du bien-être ?r>El Hassan Boukind : Pour répondre à cette question, on fera appel aux besoins humains décrits par Abraham Maslow en 1940, le premier besoin est le besoin de survie : Besoin de respirer, de boire, de manger et de se reproduire avec sa connotation sexuelle, donc d’attirance et de plaire qui sous-entend un paraître soigné. Le deuxième besoin celui de sécurité, de se protéger contre les différents dangers, comme les maladies les pandémies, le Covid-19, par exemple, et les guerres. Besoin d’appartenance avec sa dimension sociale qui s’exprime par le besoin de se sentir accepté ou de le paraître, avec son contexte culturel, joue un rôle primordial.r>Besoin de l’éternité non décrit par Maslow qui consiste à l’attirance vers le produit promettant la jeunesse, donc il est certain que le contexte de pandémie impacte négativement le concept de bien-être, mais la nature humaine a toujours, et quel que soit le contexte, tendance à soigner son être ainsi que son paraître, l’exemple étant le sort de l’industrie du cosmétique et des produits de luxe lors des crises, voire des guerres.
Dans ce domaine d’esthétique, nous avons l’impression que les clients se perdent devant la multitude des machines. Qu’en pensez-vous ?r>Ils ne se perdent pas uniquement devant la multitude des machines, mais ils se perdent aussi dans le sens que dans ce domaine de bien-être, on ne sait plus qui fait quoi, on ne sait plus la limite entre le spa, le salon de coiffure, le salon d’esthétique, le cabinet médical de médecine générale, de dermatologie, et de chirurgie plastique esthétique. Pour parler des machines, si on prend juste comme exemple la machine de la cryolipolyse qui permet de détruire la graisse par le froid, on va la trouver chez l’esthéticienne du coin, dans les spas, dans le cabinet de médecine générale chez le gynécologue, voire même le traumatologue ou le cardiologue. Est-ce que toutes ces machines sont efficaces et sans risque ? Est-ce que les utilisateurs sont formés pour ce genre de machines, la réponse est non. D’ailleurs, pour la cryolipolyse, la haute autorité de santé en France avait réalisé une enquête en 2018, alertant sur certains effets négatifs de cette machine. La même chose pour les lasers épilatoires et certaines machines d’amincissement.r>Si pour les appareils à usage médical un enregistrement auprès du ministre de la Santé est obligatoire avant la vente et la distribution, ceux destinés aux salons d’esthétique et aux kinésithérapeutes en sont dispensés, donc il suffit que l’importateur déclare que la machine est destinée aux salons pour qu’elle ne subisse pas le contrôle du ministère de tutelle. Si des marques sont très exigeantes quant à la distribution de leurs appareils, d’autres en particulier les asiatiques en majorité sont moins regardants et vendent le plus souvent de fausses copies à tout venant, et ces pseudo machines in fine on les trouve chez le médecin, le Kiné, le salon, d’où la nécessité, voire l’obligation d’un contrôle technique pour tous les appareils destinés au bien-être quel que soit l’utilisateur afin de s’assurer de sa sécurité et une évaluation de son efficacité, avant la mise sur le marché.
Vous avez introduit la première machine Emsculpt. Quelle est sa valeur ajoutée ?r>Emsculpt est une technologie révolutionnaire qui permet d’affiner la silhouette et d’augmenter la masse musculaire. C’est le seul procédé non invasif au monde qui permet à la fois de prendre de la masse musculaire et de réduire la masse graisseuse. La technologie, utilisant un nouveau type de rayonnement (HIFEM = ondes électromagnétiques focalisées à haute intensité), a bénéficié de 7 ans de développement et peut se prévaloir à la fois de l’agrément FDA I & II et du marquage CE médical. Les ondes électromagnétiques stimulent les nerfs moteurs et vont provoquer des contractions (supra maximales) des muscles. Une séance de 30 minutes est l’équivalent de 20.000 squats, toutes les régions anatomiques peuvent être traitées en particulier l’abdomen, les fesses (pour cette région anatomique c’est la seule technique qui développe les muscles et non pas la graisse), les bras et les cuisses.
Comment arriver à respecter les processus biologiques naturels du corps humain tout en ayant recours à cette technologie ?r>Cette technologie respecte exactement les processus biologiques. En effet au lieu d’un flux nerveux qui vient du cerveau pour contracter un muscle ou un groupement musculaire d’une façon répétitive comme dans un exercice physique normal, avec un risque de crampes, si on n’est pas habitué. Emsculpt par des ondes électromagnétiques comme ceux utilisés pour la résonance magnétique (IRM) va entraîner des contractions musculaires supra maximales. Les activités sportives normales, quelle que soit l’endurance du sportif, ne peuvent pas arriver à ces contractions donc c’est pour ça qu’une séance de 30 minutes est l’équivalent de trois mois de sport de haut niveau, et une série de six séances est l’équivalent de deux ans de sport de haut niveau sans risque ni de crampes ni de déchirure musculaire.
Quel conseil donneriez-vous pour donner de l’espoir en cette période stressante et éviter un impact négatif sur le moral et le physique ?r>L’espoir doit demeurer, c’est le mobile sinon c’est la déprime, ce que je conseille, c’est de la méditation, apprendre à connaître soit même, de la bonne lecture, de l’exercice physique et pourquoi pas venir chez nous pour des séances de Emsculpt, les contractions musculaires entraînent la sécrétion par le corps des endorphines qui sont les hormones du bonheur.