20 Avril 2020 À 23:25
Dans le cadre des mesures prises pour la lutte contre la propagation du Covid-19 et afin de préserver la santé des citoyens, la fabrication des masques de protection en tissu non tissé est dorénavant soumise à l’obligation de respecter les spécificités techniques dictées par la norme marocaine NM ST 21.5.200, souligne le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique dans un communiqué dimanche. Cette obligation normative est entrée en vigueur suite à la publication de l’arrêté n°1060-20 du 8 avril 2020 du ministre qui appelle les fabricants et les distributeurs de masques de protection en tissu non tissé à usage non médical à se conformer aux caractéristiques techniques définies par le document normatif y afférent, élaboré conjointement par les différentes parties prenantes, précise la même source. En effet, cet arrêté relève d’un référentiel obligatoire pour les fabricants et distributeurs des masques de protection subventionnés par le Fonds spécial de gestion de la pandémie du Covid-19 et dont le prix de vente au public est fixé à 80 centimes l’unité, relève le ministère, ajoutant qu’il constitue une base garantissant la traçabilité du produit et permettant au ministère de mener des contrôles réguliers en vue de s’assurer de la conformité des masques aux exigences réglementaires. Ainsi, toute non-conformité est sanctionnée par un PV et une poursuite judiciaire à l’encontre des contrevenants, tient à préciser le communiqué, notant que l’objectif est de mettre à la disposition des citoyens des masques conformes aux standards de sécurité permettant de limiter au maximum la transmission du virus. En vertu de la nouvelle réglementation, les masques doivent notamment être fabriqués à partir d’un Polypropylène vierge et composés de trois couches filtrables superposées en tissu non tissé assurant la couverture du nez, de la bouche et du menton de l’utilisateur. Conformément aux caractéristiques définies par l’arrêté, il est exigé, entre autres, que les parties du masque susceptibles d’entrer en contact avec la peau du porteur soient exemptes d’arêtes vives et de bavures et ne présentent pas de risques connus d’irritations ou d’effets indésirables pour la santé. Le tissu de fabrication doit être ainsi exempt de métaux lourds, assurant la respirabilité et évitant toute irritation ou allergie à l’utilisateur, poursuit la même source. L’arrêté précise, par ailleurs, les aspects liés à la vente et à l’utilisation des masques et définit les éléments à respecter par le fabricant permettant d’assurer leur traçabilité et l’évaluation de leur conformité aux exigences de sécurité qui leur sont applicables.