Société

Comment faire respecter les gestes barrières par nos petits ?

L’imminente reprise des cours dans le contexte du Covid-19 pose de nombreux défis aux parents. Ceux qui ont opté pour le mode présentiel se voient obligés de pousser leurs enfants à respecter strictement les gestes barrières pour éviter toute contamination par le virus. Un défi de taille qui complique davantage la responsabilité des parents, déjà pris entre l’enclume de la vie personnelle et le marteau des obligations professionnelles.

Pour pousser un enfant à adopter les gestes barrières au quotidien, il est important d’être son modèle en la matière. Ph. Shutterstock

04 Septembre 2020 À 19:08

Les enfants reprendront officiellement les cours lundi prochain, comme annoncé par le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ceux qui reprendront en présentiel seront confrontés cette année à des mesures inédites imposées par la lutte contre le Covid-19. Il s’agit notamment du port du masque, de la distanciation physique ou encore du lavage régulier des mains. Certes, l’école joue un rôle important garantissant le respect de ces mesures en interne, mais force est de reconnaître que c’est aussi la responsabilité des parents d’inculquer ces gestes à leurs enfants pour éviter toute propagation du virus. Le défi est de taille ! Pour le relever, Imane Hadouche, Master coach et comportementaliste partage avec nous quelques astuces.r>• Tout d’abord, donner l’exemple : Pour pousser un enfant à adopter les gestes barrières au quotidien, il est important d’être son modèle en la matière. D’ailleurs, un enfant ne suivra peut-être pas ce qu’on lui dit, mais adoptera certainement ce qu’il voit et observe dans son entourage. Il est dans le mimétisme et suit très souvent le modèle de ses parents. Le port du masque, le lavage régulier des mains ou encore la distanciation physique doivent être un réflexe chez les parents. Malheureusement, on constate que plusieurs adultes ne respectent pas ces gestes barrières, ce qui est dangereux en cette période de crise sanitaire au Maroc où le bilan des contaminations ou encore des décès ne cesse de s’alourdir. r>Il suffit de suivre quotidiennement les chiffres annoncés par le ministère de la Santé pour mieux comprendre la gravité de la situation.r>• Ensuite, traiter le protocole sanitaire avec son enfant comme s’il s’agissait d’une leçon à apprendre et à comprendre : Plusieurs sites internet publient des protocoles sanitaires de protection face à la pandémie du Covid-19. Il est ainsi recommandé de choisir, selon l’âge de son enfant, le protocole sanitaire à suivre, l’imprimer et le traiter comme s’il s’agissait d’une leçon ou d’un cours de classe à apprendre. L’enfant doit ainsi comprendre ce protocole, l’apprendre et être en mesure de le réciter comme s’il s’agissait d’une vraie leçon. De même, comme pour tous les cours de classe, l’enfant doit faire des exercices à la maison en répétant à plusieurs reprises les différents gestes barrières. À force de les répéter, les gestes deviendront ainsi un réflexe chez l’enfant. r>• Faire intégrer le masque dans la garde-robe de l’enfant : Le port du masque doit devenir un réflexe naturel tout comme le brossage des dents. Cela dit, le masque devrait désormais faire partie de la garde-robe de l’enfant. Sur ce volet, je conseille aux parents de faire aimer aux enfants ces masques. D’ailleurs, plusieurs magasins vendent aujourd’hui des masques adaptés à tout âge. Mieux vaut en choisir ceux qui sont lavables et qui sont les mieux adaptés à la tranche d’âge de son enfant. Du moment que nous n’avons pas le choix, mieux vaut s’adapter à cette pandémie. r>Soulignons, en guise de conclusion, que tous les gestes barrières imposés par la lutte contre le Covid-19 doivent constituer désormais une habitude, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Pour le moment, c’est le seul et unique moyen dont on dispose pour se protéger du virus et protéger notre entourage. Nous n’avons pas le choix, la pandémie existe et ceux qui y survivent ne sont pas forcément les plus forts, mais plutôt ceux qui s’y adaptent, notamment en respectant les mesures sanitaires. 

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