13 Mars 2020 À 18:09
La ville du Détroit a, de tout temps, séduit et inspiré de grands noms comme Matisse, Dumas ou encore Paul Bowles, et demeure encore aujourd’hui un terrain propice pour des événements artistiques destinés à de fervents passionnés. L’artiste Faïssal Ben Kiran y revient toujours avec un grand plaisir et une joie intense. Toutefois, cette fois-ci ce n’est pas avec des installations et des peintures abstraites qu’il rencontre le public tangérois, mais avec des tableaux figuratifs, à travers lesquels il rend hommage à de grands maîtres, aussi bien étrangers que marocains.r>C’est le cas de «Diego Velázquez dont il revisite, à sa manière, “les Ménines”, l’un des tableaux les plus commentés dans l’histoire de l’art. Il rend hommage aux maîtres marocains, à l’instar de Mohamed Melehi ou Farid Belkahia, mais aussi à ses maîtres de l’école de Tétouan, Saâd Ben Chaffaj, Abdelbassit Ben Dahman, Ahmed Ben Yessef, Bouzid Bouabid et Abdelkrim Ouazzani». Sans oublier sa consécration de la femme, celle du Nord en particulier, à travers ses costumes et ses bijoux. Tout un art de vivre issu de l’Andalousie, que sa ville natale Tétouan conserve avec beaucoup d’amour et de passion.r>Rappelons que Faïssal Ben Kiran est diplômé en deuxième cycle de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Parallèlement à sa fonction d’enseignant, il a commencé à exposer dès le début des années 1990. Durant son parcours, il s’est essayé à plusieurs styles et écoles. Il a commencé avec de la figuration narrative, pour passer progressivement à l’abstrait avec des tableaux qui évoquent le monde aquatique, végétal, ainsi que celui de la femme. Pour cette exposition, il revient à ses premiers amours avec beaucoup de sensibilité et de passion. Ses toiles ont voyagé un peu partout au Maroc et dans certains pays, notamment l’Italie, le Sénégal et l’Espagne.