24 Août 2020 À 17:46
Les plages de «Lalla Meriem» et «Aïn Diab», qui enregistrent durant les journées ordinaires un afflux massif de vacanciers parmi les résidents et les visiteurs de la ville, ont été désertées par leurs occupants habituels, seuls les policiers et les agents d’autorité occupent le décor général. Sur les lieux, un agent d’autorité a déclaré que «les Casablancais se sont montrés compréhensifs quant à la nécessité de respecter les consignes sanitaire imposées par la pandémie», précisant qu’aucun incident n’a été signalé suite à l’application de cette mesure.r>Tout au long de la corniche, des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes, font toujours de la marche, portant les masque et veillant à respecter le principe de distanciation physique. Des banderoles sont déployées partout pour informer le public de la décision de fermeture des plages, alors que des patrouilles mixtes (police et Forces auxiliaires) ont été déployées en nombre pour superviser le respect de cette mesure préventive, intervenue dans le sillage de la hausse spectaculaire du nombre de contaminations dans la métropole et sa région. Un résident de la capitale économique a qualifié de «judicieuse» cette mesure car «la santé publique doit être en tête des priorités», quand bien même il s’est montré nostalgique de l’ambiance estivale d’antan.r>Le gouvernement avait décidé, jeudi, de fermer les plages de Casablanca, de Dar Bouazza et la plage Paloma à Aïn Harrouda sur la base des conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation menées par les Comités de veille et de suivi, et suite à l’apparition de nouveaux foyers infectieux dans plusieurs villes, dont Casablanca, et eu égard aux besoins sanitaires urgents.