11 Novembre 2020 À 19:57
Un total de 17 conventions d’investissement d’un montant global de 857 millions de dirhams ont été signées, mercredi à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. Sur les 17 conventions, 8 ont été signées dans le secteur agroalimentaire pour la réalisation de projets d’investissement d’un montant de 620 millions de DH qui permettront la création de 1.630 nouveaux emplois et la génération d’un chiffre d’affaires additionnel de plus de 914 millions de DH à l’horizon de 2023. Ces projets concernent la réalisation d’unités industrielles de productions agroalimentaires, notamment dans le secteur de la pêche, l’industrie laitière, la confiserie-biscuiterie-chocolaterie et dans la transformation d’agrumes, de fruits et légumes. Dans le secteur du textile et cuir, 4 mémorandums d’entente et 2 conventions d’un montant d’investissement de près de 220 millions de DH ont été signés. Visant la réalisation d’unités de fabrication de produits divers, dont le tissu d’habillement et géotextile, les produits de nettoyage à base du non tissé et le fil à coudre, ces projets permettront la création de 1.350 nouveaux emplois et la génération d’un chiffre d’affaires de plus de 354,944 millions de DH.r>Les trois autres conventions ont été signées dans les secteurs industriels de la plasturgie, de l’emballage et plasticulture et de l’électrique et électronique. D’un montant de 17 millions de DH, elles portent sur la création d’une unité de fabrication de câbles électriques domestiques, raccords en laiton et robinetterie, ainsi que sur la production de bouchons en plastique, de tuyaux et tubes en polyéthylène et de produits d’emballage en PVC. Ces projets devront générer 99 nouveaux postes et un chiffre d’affaires additionnel de plus de 92 millions de DH.r>S’exprimant à cette occasion, M. Elalamy a indiqué qu’il a été procédé au lancement d’un projet «important» au niveau de l’industrie au Maroc qui repose sur la substitution aux importations. L’objectif étant de créer de l’emploi, d’éviter d’importer en devises et de gagner en indépendance. «Sur les 183 milliards de dirhams que nous importons par an, nous avons dans un premier temps identifié 34 milliards de DH qui sont substituables», a-t-il relevé, rappelant dans ce sens l’intérêt de la mise en place d’une première banque de projets, portant sur 100 projets totalisant 34 milliards de DH. «Les opportunités qu’offre la banque de projets se transforment, aujourd’hui, en projets créateurs d’emploi et de valeur ajoutée», a-t-il noté, soulignant que ces projets, d’une «grande qualité», sont à même de renforcer le tissu industriel marocain, en créant des métiers au service du marché local et de l’export.r>Après le lancement, le 25 septembre dernier, de la banque de projets en ligne, un des piliers de la stratégie de relance industrielle post-Covid-19, le ministère l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique a mis en place la «war-room», cellule chargée d’accompagner les porteurs de projets. Cette cellule a été contactée par 413 projets, dont elle a retenu 143 représentants, un potentiel de substitution de 10,2 milliards de DH, soit un tiers de l’objectif que s’assigne le ministère d’ici la fin de 2021, celui d’atteindre 500 projets permettant au Maroc de substituer l’export à hauteur de 34 milliards de DH. n r>