30 Janvier 2020 À 17:41
L’antivirus gratuit Avasat qui, en théorie, se dédie à protéger ses utilisateurs parmi les internautes, collecte leurs informations disponibles dans les différents dispositifs, avant de les vendre, à travers des entreprises filiales, à de grosses firmes comme Google, Microsoft, Yelp ou Pepsi, c’est ce qui ressort des résultats d’une enquête conjointe, réalisée par les spécialistes (américain et canadien) en informatique, Pcmag et Motherboard.
Bien que la compagnie ait expliqué que les données en question sont « non identifiées », ce qui signifie qu’elles ne peuvent en aucun cas être associées au nom, courrier électronique ou à l’adresse IP de la personne, chaque historique est attribué à un identificateur, appelé « ID d’appareil » qui permet de rendre visibles plusieurs informations, comme les clics des utilisateurs, les mots clés qu’il cherchent ou encore les résultats sur lesquels ils cliquent.
« Il se peut que les données en soi n’identifient pas les personnes » a exprimé Gunes Acar, chercheur en confidentialité qui étudie le suivi en ligne. Il a par ailleurs ajouté que ces informations peuvent être « combinées » avec d’autres, pour justement « détecter l’identité réelle ».