Économie

Le Maroc perd 18 places au classement mondial StartupBlink 2020

StartupBlink met le Maroc à la 83e place dans son classement mondial 2020 des écosystèmes de startups. Le Royaume perd ainsi 18 places en 12 mois. Son trio de tête, Casablanca, Agadir et Rabat, perd également du terrain, occupant respectivement la 378e, 400e et 845e place sur 1.000 villes.

Avoir 3 villes dans le classement est un signe très positif, selon les auteurs du StartupBlink 2020.

21 Juin 2020 À 10:57

2019 n’a pas été une grande année pour l’écosystème marocain de startups. Le Maroc figure à la 83e place sur 100 pays au StartupBlink 2020, perdant ainsi, en un an, 18 places dans ce classement mondial des écosystèmes de startups ! r>Les États-Unis occupent la première place du podium, suivie de la Grande-Bretagne. Les Émirats arabes unis ont été classées parmi les 50 premières destinations pour les startups dans le monde dans ce classement basé sur les données de plus de 50.000 répondants travaillant comme capital-risqueurs, fondateurs et employés. C’est le pays qui a gagné le rang le plus élevé parmi les nations arabes à la 43e place, bien que ce soit trois places de moins que l’année dernière.r>Ainsi, dans l’ordre de classement, les principaux pays arabes sont la Jordanie, qui a bondi de six rangs à la 67e place, le Liban 74e, Bahreïn 75e (+20 places), l’Égypte (81e), le Maroc (83e), le Qatar (84e), l’Arabie saoudite (88e) et le Koweït (92e). r>Même tendance baissière du classement de Casablanca, Agadir et Rabat, constituant le top 3 marocain. Le premier écosystème marocain, Casablanca, perd 94 places sur un an pour se classer 378e. Agadir et Rabat ont également significativement perdu du terrain, se classant 400e et 845e au niveau mondial. «Il convient de mentionner que le fait d’avoir 3 villes dans la liste est un signe très positif pour un pays classé en dessous de 80, montrant la diversité et potentiel de croissance future pour le pays», souligne toutefois le document. r>Par ailleurs soulignent les auteurs StartupBlink, les défis auxquels l’écosystème marocain global des startups est confronté restent économiques et sociaux et sont partagés par de nombreux pays. Il s’agit en l’occurrence du faible accès à l’éducation et aux soins de santé, de l’inégalité et l’insuffisance au financement de démarrage. «Si ces problèmes sont résolus, nous parions sur les entrepreneurs marocains pour gérer le reste et générer un gros impact sur leur économie locale», assure le document. Mais dans l’ensemble, les entrepreneurs marocains bénéficient d’un soutien gouvernemental. «Le pays a connu plusieurs succès, dont Mazone, iPadian ou encore Dabadoc», rappelle le document. 

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