Économie

Le Maroc perd 3 places dans le classement mondial

L’économie marocaine reste modérément libre. Selon l’indice de liberté économique, le Royaume est 78e mondial et 7e dans la région MENA. Bien qu’il ait perdu 3 places par rapport à 2019, son score global progresse légèrement de 0,4 point à 63,3. La preuve que d’autres pays se sont améliorés plus rapidement.

Le score du Maroc est légèrement supérieur aux moyennes mondiale et régionale.

14 Septembre 2020 À 17:11

Le Maroc pointe au 78e rang dans le classement mondial de la liberté économique, selon le dernier rapport «Index of Economic Freedom Index 2020». Le Royaume recule ainsi de 3 places par rapport à l’édition 2019. Cependant, son score général s’améliore de 0,4 point sur un an à 63,3. Cela signifie que si le Royaume a gagné des points, d’autres pays sont allés encore plus vite. Le top 3 mondial est coiffé par Singapour avec un indice de 89,4, ce qui en fait donc l’économie la plus libre du monde en 2020. «Son score global est inchangé par rapport à 2019, avec une légère amélioration du score de liberté des affaires», précisent les auteurs. Le podium est complété par Hong Kong (89,1) et la Nouvelle-Zélande (84,1).r>Dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA), le Maroc est classé 7e. D’ailleurs, son score est légèrement supérieur aux moyennes régionale et mondiale. Le trio de tête du classement de la région est composé des Émirats arabes unis (18e mondial), Qatar (31e) et Bahrein (63e). Les auteurs de la 26e édition du rapport placent l’économie marocaine dans la catégorie «modérément libre» pour la sixième année consécutive et rappellent que «la croissance du PIB pendant cette période a été solide». Le document insiste sur la nécessité d’efforts supplémentaires pour lutter sans relâche contre la corruption, de rendre le système judiciaire plus fiable et transparent et de s’attaquer aux rigidités du marché du travail pour améliorer la productivité.r>Dans le détail, le Maroc a amélioré ses scores dans les droits de propriétés, l’efficacité judiciaire, la liberté de faire du business, les dépenses du gouvernement, la santé fiscale et liberté du commerce. Il a en revanche perdu des points dans la liberté du travail et la liberté monétaire. Dans la liberté d’investir et la liberté financière, la pays fait du surplace, selon le rapport. Pour rappel, l’étude annuelle «Index of Economic Freedom» (IEF) a été lancée en 1995 par l’organisation américaine The Heritage Foundation. Elle calcule et analyse la liberté économique dans 186 pays. La liberté économique est définie comme l’absence de toute capacité de coercition ou de contrainte sur la production, la distribution ou la consommation de marchandises et de services au-delà de ce qui est nécessaire pour protéger et maintenir la liberté des citoyens. Pour la fondation, la liberté économique est censée favoriser la productivité et la croissance économique, en encourageant l’esprit d’entreprise et la création de valeur ajoutée. Plus une économie est estimée être libre (indice proche de 100), mieux le pays est classé. 

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