02 Décembre 2020 À 19:53
Question migratoire, partenariat économique, enseignement supérieur, lutte contre la Covid-19… Ce sont là autant de dossiers qui étaient sur la table des discussions, cette semaine, entre les responsables marocains et leurs homologues européens en visite au Royaume. S’exprimant lors d’un point de presse conjoint avec le commissaire à l’Élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi, le ministre marocain des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que la PEV doit évoluer pour transcender la logique financière pure et réhabiliter ses principes directeurs, à savoir la différenciation, la complémentarité, la solidarité, l’appropriation et le «more for more».r>S’exprimant également lors de ce point de presse, Oliver Varhelyi a affirmé que le Maroc est un partenaire crédible de l’Union européenne (UE) en matière de gestion du dossier de la migration. «Le Maroc est un partenaire crédible de l’UE pour le traitement de cette question, d’où l’importance de l’aider dans les efforts qu’il déploie en vue de gérer au mieux cette question qui peut créer non seulement des problèmes de sûreté, mais aussi d’ordre économique», a indiqué le commissaire européen. Poursuivant son intervention, M. Varhelyi a relevé que la gestion de la question migratoire est une tâche commune qu’on doit traiter ensemble. «Là aussi le Maroc est en tête, il est un partenaire crédible et sensible de ce problème», a-t-il affirmé, se disant «très reconnaissant» des efforts du Maroc dans ce domaine.r>Par ailleurs, le responsable européen a plaidé en faveur d’un plan économique détaillé en vue d’approfondir davantage le partenariat Maroc-UE, tout en saluant la gestion «exemplaire» par le Maroc des répercussions de la crise sanitaire, liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). «Le Maroc est un partenaire crédible de l’Union européenne, d’où l’importance d’établir ensemble un plan économique détaillé pour un partenariat plus profond entre les deux parties», a-t-il souligné lors de ce point de presse. M. Varhelyi a ajouté à ce propos que les idées, les chemins et les pistes sont clairs maintenant pour mettre sur la table dès le printemps prochain «un plan économique détaillé de partenariat bilatéral».r>De son côté, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a assuré que le Maroc est un partenaire «très fiable» avec lequel l’UE souhaite poursuivre le partenariat privilégié qui les lie. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, elle a affirmé : «Nous avons une très bonne coopération et un partenariat très privilégié avec le Maroc». Elle a exprimé à cette occasion la volonté de l’UE de voir «ce bon partenariat» se poursuivre et se renforcer, au-delà des questions sécuritaires et de migration. Abordant la question migratoire, la responsable européenne a affirmé que si la migration est un phénomène normal, il faut toutefois le «gérer ensemble», et ce dans le cadre «d’un partenariat étroit et mutuellement bénéfique».r>À rappeler que les responsables européens en visite au Maroc ont également rencontré le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, ainsi que le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi. Ces rencontres ont été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer les partenariats dans les secteurs économiques ainsi que dans le domaine de l’enseignement supérieur entre les deux parties. À cette occasion, M. Elalamy a rappelé que le Maroc, pays «fiable et sûr» aux portes de l’Europe, représente un relais de compétitivité en vue du redéploiement de certains outils de production.
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Lutte contre la Covid 19 : Le Maroc exemplaire !r>Le commissaire à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi, a affirmé, mardi à Rabat, que l’objectif de cette visite au Maroc est de déterminer les projets concrets à mettre en œuvre. Il a ainsi mis l’accent sur l’importance de concrétiser des projets en commun en vue de promouvoir les économies des deux parties. «Je suis très ravi de voir que le Maroc a réalisé de grandes avancées» dans la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19, s’est-il félicité, relevant que les résultats économiques du Royaume démontrent que le pays a été «exemplaire» dans cette gestion. «Si je compare les résultats du Maroc avec les pays de la région, ou même avec certains États membres de l’Union européenne, c’est une performance à saluer», a-t-il dit. Le responsable européen a estimé, dans ce cadre, qu’il n’y a pas une solution à cette crise sanitaire pour l’Europe en dehors de la politique de voisinage, notant que le Maroc et l’UE s’attellent sur la planification post-Covid-19 pour relancer leurs économies afin qu’elles s’en sortent encore plus fortes après cette épreuve.