01 Décembre 2020 À 20:42
Le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, a sollicité, mardi, lors d’une rencontre avec le commissaire européen chargé du Voisinage et de l’élargissement, Oliver Varhelyi, le soutien de l’Union européenne (UE) pour participer de manière importante au Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Pour M. Benchaâboun, cet appui pourrait constituer un relais pour la promotion de la présence des investisseurs européens au Maroc et pour le renforcement de la diversification des sources d’approvisionnement dans le cadre d’une refonte intelligente des chaînes de valeur mondiales, indique un communiqué du ministère.r>Mettant l’accent sur le plan de relance du Maroc post Covid-19 et la vision et la démarche de sa mise en place, le ministre a mis en exergue le rôle du «Fonds Mohammed VI pour l’investissement» qui contribuera, en partenariat avec le secteur privé, au financement et à l’accompagnement de l’investissement, par le biais de fonds thématiques, notamment dans les domaines de la restructuration industrielle, de l’innovation et des activités de croissance prometteuses, de la promotion des petites et moyennes entreprises, des infrastructures, de l’agriculture et du tourisme.r>De son côté, M. Varhelyi a relevé que la mise en place du «Plan de développement en faveur du Sud» constitue l’occasion de rehausser davantage les relations exemplaires entre le Maroc et l’Union européenne. Ainsi, il a exprimé la volonté de l’UE de continuer d’appuyer le Maroc, notant que la mise en place du «Plan de développement en faveur du Sud» dans le cadre de la revue de la «Politique européenne de voisinage» constitue l’occasion de rehausser davantage les relations exemplaires entre les deux partenaires.r>Les discussions ont également porté sur le bilan positif de la coopération Maroc-UE, notamment pour faire face aux effets de la crise sanitaire actuelle. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions bilatérales sur les priorités marocaines par rapport à l’initiative européenne pour un «Plan de développement en faveur du Sud», a également été l’occasion de discuter des perspectives d’évolution de ces relations pour construire ensemble le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée». En matière de coopération financière, les deux parties se sont félicitées de la qualité exemplaire de cette coopération qui a contribué à la mise en place de plusieurs réformes d’envergure au Maroc.