Économie

La règlementation marocaine sous la loupe de la Commission économique pour l’Afrique

La Commission économique pour l’Afrique a tenu, le 10 septembre, une réunion avec le ministère de l’Énergie, Masen, l’ONEE et l’Iresen. Cette rencontre avait pour objectif d’examiner et de valider les données collectées concernant les réglementations du secteur de l’énergie au Maroc dans le but de promouvoir les opportunités d’investissement dans le pays.

Un travail d’examen de la réglementation est actuellement mené à travers l’ensemble du continent africain.

11 Septembre 2020 À 18:05

La Commission économique pour l’Afrique vient de se réunir avec le ministère de l’Énergie et les principaux acteurs publics du secteur. Cette rencontre tenue en ligne, le 10 septembre, avait pour objectif d’examiner et de valider les données réglementaires collectées pour le secteur marocain de l’électricité dans le but de contribuer à attirer des investissements privés dans l’énergie vers le pays. r>«La réunion a été menée dans le cadre d’un effort régional visant à éliminer les obstacles réglementaires à la contribution du secteur privé dans le secteur énergétique. Cette initiative a été fondée sur une méthodologie complète d’examen de la réglementation validée en décembre 2019», souligne la CEA, un organisme régional de l’Organisation des Nations unies (ONU) ayant pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres et d’encourager l’intégration régionale. La CEA porte une attention particulière à la collecte de statistiques régionales actualisées destinées à étayer la formulation de politiques de développement avec la mobilisation des ressources. Selon Yohannes Hailu, coordinateur de la Section de l’énergie de la CEA, la rencontre avec les décideurs publics marocains, tenue en partenariat avec la Fondation RES4Africa, a porté sur une évaluation objective des atouts et opportunités d’amélioration des réglementations au niveau de la chaîne nationale de valeur de l’électricité. Un travail d’examen de la réglementation est actuellement mené à travers l’ensemble du continent africain. Il entre dans le cadre des efforts de la CEA en appui à l’initiative pour le financement de l’ODD 7, qui vise à renforcer la gouvernance du secteur en vue d’attirer les investissements dans l’énergie. Un projet de rapport national pour le Maroc a par ailleurs été validé lors de la réunion.r>Pour Robert Lisinge, directeur de la Section de l’énergie de la CEA, ce travail jouera également un rôle clé dans le renforcement de l’engagement du secteur privé en faveur du développement de l’énergie et des infrastructures. «La réglementation et les finances font partie des dimensions clés des efforts de la CEA pour combler le déficit d’infrastructure au cours de la Décennie d’action. Des efforts similaires sont par ailleurs en cours pour élargir le travail d’examen des réglementations au secteur des transports», souligne Robert Lisinge dans un communiqué. r>À noter que cet évènement a connu la participation des représentants de principales institutions nationales du secteur de l’énergie dont le ministère, l’Autorité nationale de régulation de l’électricité, l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), l’Office national de l’électricité et l’eau potable (ONEE) et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles. 

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