Culture

Rencontre virtuelle autour du recueil «Tâanat fi Dahri Al Hawae» de Belmou

Dans le souci d’être présente en cette période de confinement sanitaire, la Troupe de théâtre Sidi Yahya Al-Gharb a prévu plusieurs activités virtuelles, dont la première a été consacrée à une rencontre pour la lecture du recueil «Tâanat fi Dahri Al Hawae» de Mohamed Belmou. Et ce, en coordination avec le Réseau des Cafés culturels au Maroc et la Direction régionale du ministère de la Culture, de la jeunesse et des Ssports à Kénitra.

24 Avril 2020 À 23:44

La rencontre, modérée par l’homme de théâtre Tarik Bourhim, s’est déroulée sur les pages officielles Facebook des trois partenaires, en plus de celles du festival FestiBaz et Allo Testeur. Le modérateur Tarik n’a pas manqué, au début de ce rendez-vous virtuel, d’évoquer l’objectif de cette initiative, aussi bien culturel que solidaire. «Car, les ventes des deux recueils de Belmou “Tâanat fi Dahri Al Hawae” et “Ramad Al Yaqine” seront attribuées aux familles touchées par les répercussions de la pandémie de coronavirus dans la ville de Sidi Yahya El Gharb, qui n’ont pas bénéficié du soutien du Fonds de gestion du Covid-19», souligne Bourhim qui a, lui aussi, fait part des apparences et conséquences du confinement, à travers un texte a intitulé «Seules les fenêtres». Suite à cela, deux interventions, respectivement, des docteurs Mohamed Dibaji et Abou Ali Laghzioui ont enrichi la rencontre et lui ont donné une portée intellectuelle et conviviale. Ils ont tous les deux plongé dans les fins fonds de l’écriture du recueil de Belmou, décortiquant aussi bien le sujet traité par le poète que sa profondeur dans la conception et l’écriture.r>Pour Dibaji, Belmou entre dans la langue des vers intentionnellement, et ne laisse pas la langue venir à lui, pour en sortir toute la créativité d’un poète libre et responsable de ses paroles. Par ailleurs, l’intervention de Laghzioui s’est focalisée sur la pensée existentielle, comme une expérience poétique qui ne peut pas être lue facilement, mais plutôt à travers une lecture dé-constructive. Toutefois, après les deux brillantes interventions, la rencontre s’est distinguée par la représentation théâtrale de quelques séquences de la pièce «Ramad Al Yaqine» par les comédiens Hamza Boumehraz, Ahmed Labrarhi et Souad Ait Agdour qui ont, aussi, fait allusion au confinement sanitaire dans leur contribution. Une belle prestation qui a joint l’utile à l’agréable. 

Copyright Groupe le Matin © 2024