19 Octobre 2020 À 19:19
La Fédération nationale des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale, affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), est montée au créneau samedi en appelant ses adhérents à observer une grève, demain mercredi, ponctuée d’une série de sit-in devant les Académies régionales de l’éducation et de la formation. La fédération avait appelé en outre ses adhérents à porter des brassards rouges lundi et mardi. Selon un communiqué du syndicat, ce mouvement de protestation intervient pour attirer l’attention du département de tutelle sur les revendications des enseignants de l’échelle 11 qui appellent à l’accès à la hors échelle et déplorent le gel de leurs salaires et leur exclusion de l’accès aux promotions depuis plusieurs années. «Les enseignants de l’échelle 11 déplorent l’absence de toute initiative de la part du ministère pour améliorer leurs conditions sociales, à l’image des autres fonctionnaires. Ils dénoncent également la rupture du dialogue sectoriel et le refus du ministère d’engager un dialogue sérieux, malgré les multiples correspondances envoyées par le syndicat», lit-on dans le communiqué. La Fédération nationale des fonctionnaires appelle donc à la reprise du dialogue sociale et à la satisfaction du cahier revendicatif de cette classe d’enseignants, à savoir l’accès au grade de hors échelle par effet rétroactif. r>Il convient de souligner que le Syndicat national de l’enseignement, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), s’est joint également l’initiative de la Fédération nationale en appelant également ses adhérents, dimanche, à observer une grève mercredi. La formation syndicale a déploré à son tour l’absence de dialogue social et les décisions «unilatérales» prise par le ministère. Le syndicat a également sollicité le département de tutelle pour accélérer la promulgation des décrets d’application relatifs à la loi-cadre sur la réforme du secteur et l’assainissement du dossier des promotions dans les grades et les échelles. Le syndicat a aussi revendiqué l’élaboration d’un statut particulier des enseignants qui soit juste et équitable et garantisse l’accès de tous les enseignants aux mêmes droits et l’intégration des enseignants-contractuels dans la fonction publique.