14 Octobre 2021 À 18:36
r>En 2022, 552 nouveaux radars seront mis en place afin de lutter contre l'excès de vitesse, qui constitue l’une des principales causes de mortalité sur les routes. Ces radars se basent sur la technologie Laser Lidar, qui utilise un laser rotatif permettant de créer en temps réel une image du trafic routier incluant la position, la vitesse et le gabarit des véhicules, et cela même en cas de trafic dense.
«L'Agence nationale de la sécurité routière a hérité de ce projet important lié à l'installation de nouveaux radars pour surveiller la vitesse. Ces équipements très avancés sur le plan technologique sont dotés d’un ensemble de caractéristiques particulières et font partie d'un système intégré afin de faire face à la problématique de la sécurité routière dans notre pays», explique Benacer Boulaajoul, directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA).
Dans le détail, deux types de radars seront mis en place dans le cadre de ce projet : les radars de vitesse et feux tricolores et les radars tronçon. Le premier type de radars permettra de contrôler la vitesse, les dépassements, ainsi que le respect des feux tricolores, tandis que le deuxième est destiné au contrôle de la vitesse moyenne pratiquée par les usagers sur une section de route pouvant aller jusqu'à plusieurs kilomètres entre deux points. Ce type d’équipement est prévu pour les autoroutes. «Les radars que nous avions auparavant étaient capables de surveiller la vitesse à l'endroit où ils sont installés. Ces nouveaux dispositifs permettent de mesurer la vitesse moyenne sur un tronçon de route spécifique. Le conducteur est donc tenu de respecter la vitesse légale sur le tronçon qui est déterminé pour cet appareil», précise le responsable. Et d’ajouter que «la vitesse, comme on le sait scientifiquement, est un facteur d'accident de la circulation.
Les taux d'accidents de la circulation impliquant le facteur de vitesse varient entre 30 et 50%. C’est pour cette raison que la lutte contre ces dépassements est aussi importante pour l'amélioration des conditions de sécurité routière dans notre pays». Avec l’arrivée des nouveaux radars, le nombre de régions dotées d’une surveillance automatisée du trafic passera de sept (120 unités actuellement) à douze.
Répartis par ordre décroissant parmi les 12 régions, 108 seront placés à Casablanca-Settat, 92 à Marrakech-Safi, 69 à Rabat-Salé-Kénitra, 62 à Fès-Meknès, 51 à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, 45 dans l’Oriental, 43 à Béni Mellal-Khénifra, 38 à Souss-Massa, 13 à Drâa-Tafilalet, 11 à Guelmim-Oued Noun, 10 à Laâyoune-Sakia El Hamra et 10 à Dakhla-Oued Eddahab.
«L'approche actuelle de l'Agence nationale de la sécurité routière est de s'ouvrir sur les nouvelles technologies, qui réduisent l'intervention de l'élément humain et apportent une efficacité et une rapidité dans la surveillance des infractions, à travers la surveillance de toutes les infractions et non pas uniquement celles qui peuvent se produire pendant l’opération de contrôle», souligne M. Boulaajoul.