21 Septembre 2021 À 21:05
Le chef du groupe djihadiste appelé «État islamique dans le Grand Sahara», Adnan Abou Walid al Sahraoui, neutralisé récemment par les forces françaises, est «un terroriste formé militairement dans les rangs du front séparatiste du polisario», écrit l’agence de presse argentine «Alternative Presse Agency». Le média argentin rappelle que le polisario «est une organisation séparatiste qui pratique le terrorisme sous l’égide de l’Algérie» et l’appartenance d’Abou Walid al Sahraoui à ses rangs est une nouvelle preuve de «l’implication fréquente de ses membres dans des actions terroristes». «Abou Walid Al Sahraoui, émir de l’État islamique du Grand Sahara, est un cas emblématique de cette implication des cadres du polisario et de la dangerosité des camps de Tindouf dans le sud algérien», souligne l’agence de presse. «Il n’est pas surprenant, poursuit l’agence, de voir que de nombreux jeunes désespérés de ces camps finissent par rejoindre la dangereuse exploitation minière illégale, la contrebande ou se radicaliser en rejoignant les groupes djihadistes qui opèrent dans la région». r>Alternative Presse Agency fait un long rappel du parcours d’Abou Walid Al Sahraoui, né le 16 février 1973 à Laâyoune, et qui a reçu une formation militaire dispensée par des instructeurs algériens à Tindouf, avant de rejoindre l’Université Frère Mentouri de Constantine en Algérie où il a obtenu en 1997 une licence en sciences sociales. «De retour à Tindouf, en raison de sa connaissance des langues, français, espagnol et arabe, il a été affecté aux services du protocole du polisario en charge des visiteurs étrangers qui venaient dans les camps».