14 Octobre 2021 À 17:38
L’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) poursuit l’exécution de la stratégie de développement du secteur. L’institution est sur un projet pilote d’algoculture en Offshore dans la région de Souss-Massa. Son objectif, «mieux» orienter les investisseurs et définir le vrai potentiel de la région en algoculture. «Plusieurs zones favorables à l’algoculture ont été identifiées dans le cadre des études menées par l’ANDA, notamment au niveau du Souss-Massa, une région connue par la richesse de son milieu», souligne l’Agence.
En effet, le plan d’aménagement aquacole a identifié une zone de 360 ha destinée à abriter des projets d’algoculture. Au total, 24 concessions, de 15 ha chacune, sont réservées aux projets d’algoculture au niveau de cette zone. L’ANDA doit engager le 25 octobre une assistance technique pour mener les études techniques de ce projet. La consultation aura à définir le montage technico-économique de l’activité algocole adaptée à la région avec la détermination des contraintes liées au site d’implantation et les actions correctives devant être menées pour atteindre les objectifs de production. Il s’agit également d’évaluer la faisabilité technique des projets d’algoculture en offshore au niveau de la zone du projet.
À travers cette opération pilote, le Maroc entend se positionner en tant que grand producteur d’algues en offshore. Pour rappel, le Royaume s’inscrit dans l’approche globale pour la contribution à la diminution du réchauffement climatique en adoptant la ceinture bleue qui propose le développement de l’algoculture parmi les solutions qui contribuent à l’atténuation des conséquences liées à ce phénomène. r>D’ailleurs, le projet pilote à lancer s’inscrit dans une logique de consolidation de cette politique afin d’encourager les investisseurs à développer l’algoculture offshore.