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Dimanche à Yaoundé, c’est jour de victoire

La sélection nationale des joueurs locaux affronte le Mali, dimanche en finale de la sixième édition du Championnat d’Afrique des nations. Sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, les hommes de Houcine Ammouta visent la victoire et écrire une nouvelle ligne intitulée «Lions de l’Atlas» dans le palmarès de la compétition.

05 Février 2021 À 20:36

«Aucune équipe n’a conservé le titre du CHAN. Nous voulons devenir la première équipe à y parvenir et nous restons positifs en faisant un pas à la fois», a déclaré Houcine Ammouta après la demi-finale gagnée face au pays hôte. Le ton a été donné par le sélectionneur aussitôt finie la démonstration de force qu’ont signée les coéquipiers de Soufiane Rahimi. L’ambition du technicien de 51 ans est bien justifiée, car le Maroc a montré qu’il avait tout simplement la meilleure équipe du tournoi : 13 buts marqués et 3 buts concédés. De plus, la sélection n’a jamais été réellement inquiétée. Hormis une ouverture du score ougandaise, avant le revirement (5-2) et un match nul (0-0) face aux Amavubi rwandais, les représentants de la Botola n’ont jamais subi le jeu une seule fois dans ce tournoi.

Le Mali, tout en patiencer>Dans le monde du football, l’adage est connu de tous : les finales ne se jouent pas, elles se gagnent. Et connaissant l’esprit pragmatique du sélectionneur, le mot d’ordre face au Mali ne pourrait être bien loin de la rigueur. «Nous savons quelles stratégies utiliser face au Mali et nous nous attendons à un match très difficile», a ajouté Ammouta, alors qu’il venait à peine de terrasser les Lions indomptables. Cela donne une idée de la force mentale de l’ancien coach du FUS et du WAC, toujours fixé sur la réalisation des objectifs, tout en étant le plus prudent du monde. Certes, la sélection compte parmi ses rangs le meilleur buteur du tournoi (Rahimi, 5 buts), ainsi que certains des meilleurs joueurs à leurs postes respectifs. Mais en face, les Aigles maliens sont passés maîtres dans la gestion du temps et de la pression. Issus des quarts et demi-finales avec à chaque fois une séance de tirs au but irréprochables (10/10 en tentatives converties), les hommes de Nouhoum Diané ont su à chaque fois faire le dos rond, avant d’éliminer tour à tour, le Congo puis la Guinée. Trois ans après avoir remporté son premier titre de CHAN à Casablanca, la sélection nationale des joueurs locaux a un nouveau rendez-vous avec l’histoire, en devenant la première à conserver son titre. 

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