29 Juillet 2021 À 22:40
L’Union socialiste des forces populaires (USFP) s’attend à être parmi les trois premiers partis lors des prochaines élections, a souligné, jeudi à Rabat, son premier secrétaire, Driss Lachgar. Il s’agit d’une ambition légitime eu égard aux efforts déployés à plus d’un niveau par les USFPistes, a indiqué M. Lachgar, qui était l’invité du Forum de la MAP tenu sous le thème «L’USFP, quels préparatifs pour les échéances de 2021».r>Les candidatures aux élections des Chambres professionnelles, qui se dérouleront le 6 août prochain, seront le baromètre des efforts consentis par les membres du parti, a-t-il dit. Le premier secrétaire de l’USFP a, par ailleurs, souligné la nécessité d’une nouvelle étape basée sur un «horizon social et démocratique», expliquant que ce slogan a été élaboré par les commissions partisanes qui sont parvenues à un programme électoral englobant plusieurs volets, notamment institutionnel, que ce soit la régionalisation ou la déconcentration administrative, la justice, les instances de gouvernance, leurs rôles et leur mode de développement.
S’agissant du nouveau modèle de développement, M. Lachgar a fait état d’un consensus sur les axes stratégiques de ce projet, notamment l’enseignement, la santé, la gouvernance ou encore les libertés, relevant que ce nouveau modèle constitue une référence dans le programme électoral que le parti compte présenter dans les prochains jours. La cheville ouvrière de ce modèle de développement réside dans un État fort, comme souhaité par l’USFP, a-t-il ajouté.r>S’agissant du système électoral, M. Lachgar a affirmé qu’il a connu des réformes substantielles afin d’encourager la participation politique et de lutter contre la désaffection électorale. «La réforme du système électoral ne réside pas dans le seuil et le quotient électoral (...) mais concerne des réformes substantielles, dont l’ultime dessein est d’encourager la participation politique et de lutter contre la désaffection électorale», a-t-il précisé. Il a, dans ce sens, réfuté les propos selon lesquels «le quotient électoral conduira à la balkanisation», passant en revue certaines réformes que le système électoral a connues, notamment la substitution d’une liste régionale à la la liste nationale afin de renforcer la présence des femmes, «qui constituent la moitié de la société», dans les conseils élus.r>En revanche, le premier secrétaire de l’USFP a relevé que «certaines réformes ne se sont pas concrétisées, comme celle portant sur les lois relatives aux élections des salariés et employés, ainsi que celle liée aux lois des Chambres professionnelles et au mode de scrutin».